"Je ne suis pas le nouveau Salman Rushdie", a assuré mercredi soir Robert Redeker, lors d'un meeting de soutien organisé à Toulouse par des intellectuels et des associations militantes.
"Depuis 15 jours, je peux sortir", a confié à la presse l'enseignant, physiquement présent à ce rassemblement bien que dissimulé derrière la scène. "C'est difficile car il faut demander aux autorités de sortir, de faire un tour, de me détendre, d'aller chercher le courrier."
"Je regarde autour de moi ce qui se passe mais je n'ai pas peur", affirme M. Redeker, qui jure qu'il ne "changerait pas une seule virgule de (son) texte si c'était à refaire". Il estime avoir "critiqué à la manière des philosophes du XVIIIe siècle une certaine forme de religion".
A l'appel du président du CRIF Midi-Pyrénées, Arie Bensemhoun et de Bernard-Henri Levy, un collectif d'intellectuels (Mohamed Arbi, vice-président de "Ni putes ni soumises", Dominique Sopo de "SOS Racisme", Pascal Bruckner, Alain Finkielkraut en duplex, BHL) ont participé à ce meeting de soutien à la salle Mermoz de Toulouse en début de soirée.
"Il est temps de se mobiliser pour défendre la liberté et la liberté d'expression", a expliqué M. Bensemhoum à l'Associated Press. "Le droit républicain doit régner en France." "Robert Redeker doit retrouver immédiatement sa liberté."
Philippe Val, journaliste à Charlie Hebdo, a déclaré défendre "Redeker et la liberté d'expression" en prenant part à ce rassemblement. "Néanmoins, il est responsable de ses propos et doit en assumer les conséquences."
Interrogé mercredi soir sur France 2, l'enseignant a noté qu'après un "départ lent", la mobilisation en sa faveur "grandit chaque jour", sous l'action des organisations et des intellectuels mais également des citoyens. "C'est très touchant, j'ai reçu des milliers et des milliers de lettres et de mails de soutien venant de ce qu'on pourrait appeler la France profonde ou les vrais gens", a-t-il confié.
"J'espère -et c'est un message d'espoir que je tiens à donner- que je serai le dernier à qui pareille mésaventure arrive", a encore affirmé Robert Redeker. Selon lui, "les Français se montrent très attachés à deux choses: à la laïcité d'une part, à la liberté d'expression d'autre part, j'ai pu en faire l'expérience".
Professeur de philosophie et essayiste, M. Redeker doit sa situation à une tribune au "Figaro" du 19 septembre intitulée "Face aux intimidations islamistes, que doit faire le monde libre?" Menacé de mort, il est toujours sous protection de la gendarmerie et n'assure plus ses cours dans un lycée de la banlieue toulousaine.
"Depuis 15 jours, je peux sortir", a confié à la presse l'enseignant, physiquement présent à ce rassemblement bien que dissimulé derrière la scène. "C'est difficile car il faut demander aux autorités de sortir, de faire un tour, de me détendre, d'aller chercher le courrier."
"Je regarde autour de moi ce qui se passe mais je n'ai pas peur", affirme M. Redeker, qui jure qu'il ne "changerait pas une seule virgule de (son) texte si c'était à refaire". Il estime avoir "critiqué à la manière des philosophes du XVIIIe siècle une certaine forme de religion".
A l'appel du président du CRIF Midi-Pyrénées, Arie Bensemhoun et de Bernard-Henri Levy, un collectif d'intellectuels (Mohamed Arbi, vice-président de "Ni putes ni soumises", Dominique Sopo de "SOS Racisme", Pascal Bruckner, Alain Finkielkraut en duplex, BHL) ont participé à ce meeting de soutien à la salle Mermoz de Toulouse en début de soirée.
"Il est temps de se mobiliser pour défendre la liberté et la liberté d'expression", a expliqué M. Bensemhoum à l'Associated Press. "Le droit républicain doit régner en France." "Robert Redeker doit retrouver immédiatement sa liberté."
Philippe Val, journaliste à Charlie Hebdo, a déclaré défendre "Redeker et la liberté d'expression" en prenant part à ce rassemblement. "Néanmoins, il est responsable de ses propos et doit en assumer les conséquences."
Interrogé mercredi soir sur France 2, l'enseignant a noté qu'après un "départ lent", la mobilisation en sa faveur "grandit chaque jour", sous l'action des organisations et des intellectuels mais également des citoyens. "C'est très touchant, j'ai reçu des milliers et des milliers de lettres et de mails de soutien venant de ce qu'on pourrait appeler la France profonde ou les vrais gens", a-t-il confié.
"J'espère -et c'est un message d'espoir que je tiens à donner- que je serai le dernier à qui pareille mésaventure arrive", a encore affirmé Robert Redeker. Selon lui, "les Français se montrent très attachés à deux choses: à la laïcité d'une part, à la liberté d'expression d'autre part, j'ai pu en faire l'expérience".
Professeur de philosophie et essayiste, M. Redeker doit sa situation à une tribune au "Figaro" du 19 septembre intitulée "Face aux intimidations islamistes, que doit faire le monde libre?" Menacé de mort, il est toujours sous protection de la gendarmerie et n'assure plus ses cours dans un lycée de la banlieue toulousaine.







Sur le vif







Qui sommes-nous ?