Sur le vif
Les autorités marocaines ont refusé mardi de laisser entrer une délégation de députés espagnols à El Ayoun, chef-lieu du Sahara occidental, a annoncé une responsable socialiste.
Rosa Penalve, avocate du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), a assuré à l'agence Europa Press que la délégation de députés du gouvernement régional de Murcie (sud de l'Espagne), qu'elle accompagnait, avait été brièvement retenue par les autorités marocaines qui l'avaient ensuite conduite à Agadir.
Le groupe souhaitait "visiter les territoires occupés par le Maroc au Sahara occidental afin de déterminer si les droits de l'Homme y étaient respectés", a dit Mme Penalve, selon laquelle son refoulement "démontre que le Maroc entretient sur place une situation de non respect des droits et ne veut pas que cela se sache à l'étranger".
Une source policière marocaine à El Ayoun a confirmé que la délégation était arrivée lundi en avion venant de Las Palmas et n'a pas été autorisée à rester dans le chef-lieu du Sahara occidental. Ses membres ont été conduits à Agadir et ont regagné mardi l'Espagne.
Au moins sept délégations espagnoles ont été refoulées d'El Ayoun au cours de l'année écoulée, malgré une promesse de Rabat d'y laisser entrer un groupe de députés espagnols.
Les visites de parlementaires, de journalistes et de diverses ONG se sont multipliées à El Ayoun depuis une vague de soulèvements violents de Sahraouis en mai 2005.
Le Sahara occidental, ancienne colonie espagnole, a été annexé par le Maroc en 1975. Le Front Polisario, soutenu par l'Algérie, réclame son indépendance.
L'ancien représentant spécial de l'Onu, James Baker, a proposé en 2003 un plan de règlement du conflit basé sur une période d'autonomie de cinq ans suivie d'un référendum d'autodétermination.
Rabat a rejeté ce plan et le principe du référendum.
Rosa Penalve, avocate du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), a assuré à l'agence Europa Press que la délégation de députés du gouvernement régional de Murcie (sud de l'Espagne), qu'elle accompagnait, avait été brièvement retenue par les autorités marocaines qui l'avaient ensuite conduite à Agadir.
Le groupe souhaitait "visiter les territoires occupés par le Maroc au Sahara occidental afin de déterminer si les droits de l'Homme y étaient respectés", a dit Mme Penalve, selon laquelle son refoulement "démontre que le Maroc entretient sur place une situation de non respect des droits et ne veut pas que cela se sache à l'étranger".
Une source policière marocaine à El Ayoun a confirmé que la délégation était arrivée lundi en avion venant de Las Palmas et n'a pas été autorisée à rester dans le chef-lieu du Sahara occidental. Ses membres ont été conduits à Agadir et ont regagné mardi l'Espagne.
Au moins sept délégations espagnoles ont été refoulées d'El Ayoun au cours de l'année écoulée, malgré une promesse de Rabat d'y laisser entrer un groupe de députés espagnols.
Les visites de parlementaires, de journalistes et de diverses ONG se sont multipliées à El Ayoun depuis une vague de soulèvements violents de Sahraouis en mai 2005.
Le Sahara occidental, ancienne colonie espagnole, a été annexé par le Maroc en 1975. Le Front Polisario, soutenu par l'Algérie, réclame son indépendance.
L'ancien représentant spécial de l'Onu, James Baker, a proposé en 2003 un plan de règlement du conflit basé sur une période d'autonomie de cinq ans suivie d'un référendum d'autodétermination.
Rabat a rejeté ce plan et le principe du référendum.
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