Sur le vif
La ville de Cannes (Alpes-Maritimes) a annoncé vendredi son intention d'entamer au printemps 2007 la construction d'un second lieu de culte musulman à l'ouest de la ville.
La construction de ce lieu de culte, pouvant accueillir environ 250 fidèles, sur un terrain de 1.900 m2, viendra en complément de la mosquée d'environ 300 places ouverte en 2000 dans le centre de Cannes.
A la différence de cette première salle de prière, gérée par une association et entièrement privée, le nouveau lieu de culte reposera sur la signature d'un bail emphytéotique entre la mairie, qui met à disposition le terrain, et une association représentative de citoyens musulmans.
L'association financera la construction du bâtiment "avec des fonds vérifiés de provenance française", affirme le projet.
Ces différents principes ont été établis au terme de quatre mois de consultations menées par une commission municipale ad hoc, sur le modèle des commissions parlementaires.
Cette démarche, confiée à David Lisnard, adjoint au maire et délégué au affaires cultuelles, a été qualifiée "d'innovante" par le député-maire de Cannes Bernard Brochand (UMP), à l'occasion d'une conférence de presse.
M. Brochand a insisté sur la "responsabilité" des élus en matière d'établissement de lieux de culte musulmans, insistant sur la nécessité de "ne pas pratiquer la politique de l'autruche qui favorise l'islam clandestin".
Les dix élus municipaux qui composaient la commission ont procédé au cours des derniers mois à une vingtaine d'auditions de membres de la communauté musulmane cannoise, des autres communautés religieuses, des différents groupes politiques locaux, de représentants d'associations de quartiers et de la sécurité publique.
La synthèse de ces auditions a été organisée dans un rapport dont les préconisations devraient être soumises à délibération du conseil municipal de Cannes d'ici le mois de septembre.
La construction de ce lieu de culte, pouvant accueillir environ 250 fidèles, sur un terrain de 1.900 m2, viendra en complément de la mosquée d'environ 300 places ouverte en 2000 dans le centre de Cannes.
A la différence de cette première salle de prière, gérée par une association et entièrement privée, le nouveau lieu de culte reposera sur la signature d'un bail emphytéotique entre la mairie, qui met à disposition le terrain, et une association représentative de citoyens musulmans.
L'association financera la construction du bâtiment "avec des fonds vérifiés de provenance française", affirme le projet.
Ces différents principes ont été établis au terme de quatre mois de consultations menées par une commission municipale ad hoc, sur le modèle des commissions parlementaires.
Cette démarche, confiée à David Lisnard, adjoint au maire et délégué au affaires cultuelles, a été qualifiée "d'innovante" par le député-maire de Cannes Bernard Brochand (UMP), à l'occasion d'une conférence de presse.
M. Brochand a insisté sur la "responsabilité" des élus en matière d'établissement de lieux de culte musulmans, insistant sur la nécessité de "ne pas pratiquer la politique de l'autruche qui favorise l'islam clandestin".
Les dix élus municipaux qui composaient la commission ont procédé au cours des derniers mois à une vingtaine d'auditions de membres de la communauté musulmane cannoise, des autres communautés religieuses, des différents groupes politiques locaux, de représentants d'associations de quartiers et de la sécurité publique.
La synthèse de ces auditions a été organisée dans un rapport dont les préconisations devraient être soumises à délibération du conseil municipal de Cannes d'ici le mois de septembre.
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