Sur le vif
Ce jeudi soir, Israël lève le blocus qu'il impose au Liban depuis le 13 juillet.
Le secrétaire général de l'Onu, Kofi Annan, s'est félicité de la levée du blocus israélien au Liban, quelques minutes après son arrivée mercredi à Madrid où il doit rencontrer aujourd'hui les dirigeants espagnols sur la situation au Liban et le dossier nucléaire iranien.
"Le blocus a été levé, une question sur laquelle nous avons travaillé les derniers jours et c'est extrêmement important pour le gouvernement et le peuple du Liban", a déclaré Kofi Annan au siège du ministère espagnol des Affaires étrangères.
Ce blocus aérien et maritime, imposé au lendemain du déclenchement de la guerre lancée par Israël contre le Hezbollah au Liban, était resté en vigueur en dépit de la cessation des hostilités le 14 août aux termes de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'Onu.
"Il a été décidé que jeudi à 18H00 locales (15H00 GMT), Israël quitterait ses positions lui permettant de contrôler les ports (libanais) et, en parallèle, la force multinationale s'y déploiera", a indiqué mercredi la présidence du Conseil israélien dans un communiqué.
La décision de lever le blocus a été prise après que la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice et le secrétaire général de l'Onu Kofi Annan "ont annoncé hier et ce matin au Premier ministre Ehud Olmert que la force multinationale était prête à exercer un contrôle des ports et aéroports du Liban", a précisé le communiqué. "Il a été convenu entre le gouvernement libanais et l'Onu qu'une flotte allemande se déploiera au large des côtes libanaises ", a ajouté le communiqué israélien. D'ici là, le déploiement de la flotte allemande dans un délai estimé à deux semaines, des forces navales italiennes, françaises et grecques surveilleront les côtes libanaises sous le commandement de la force multinationale, a ajouté le Conseil israélien.
Le gouvernement israélien a affirmé se fonder sur des assurances du secrétaire général de l'Onu, Kofi Annan qui a quitté mercredi le Proche-Orient, à l'issue d'une semaine d'une tournée destinée à ériger l'Onu en maître d'oeuvre d'une solution pour le Liban.
Beyrouth avait haussé le ton et annoncé mardi avoir porté plainte devant le Conseil de sécurité, protestant contre le maintien de ce blocus, qui viole selon ce pays la résolution 1701. Son ministre des Affaires étrangères, Fawzi Salloukh avait menacé mercredi au Caire de briser ce blocus, affirmant en marge d'une réunion des ministres arabes des Affaires étrangères avoir obtenu l'appui des Arabes en ce sens.
Le secrétaire général de l'Onu, Kofi Annan, s'est félicité de la levée du blocus israélien au Liban, quelques minutes après son arrivée mercredi à Madrid où il doit rencontrer aujourd'hui les dirigeants espagnols sur la situation au Liban et le dossier nucléaire iranien.
"Le blocus a été levé, une question sur laquelle nous avons travaillé les derniers jours et c'est extrêmement important pour le gouvernement et le peuple du Liban", a déclaré Kofi Annan au siège du ministère espagnol des Affaires étrangères.
Ce blocus aérien et maritime, imposé au lendemain du déclenchement de la guerre lancée par Israël contre le Hezbollah au Liban, était resté en vigueur en dépit de la cessation des hostilités le 14 août aux termes de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'Onu.
"Il a été décidé que jeudi à 18H00 locales (15H00 GMT), Israël quitterait ses positions lui permettant de contrôler les ports (libanais) et, en parallèle, la force multinationale s'y déploiera", a indiqué mercredi la présidence du Conseil israélien dans un communiqué.
La décision de lever le blocus a été prise après que la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice et le secrétaire général de l'Onu Kofi Annan "ont annoncé hier et ce matin au Premier ministre Ehud Olmert que la force multinationale était prête à exercer un contrôle des ports et aéroports du Liban", a précisé le communiqué. "Il a été convenu entre le gouvernement libanais et l'Onu qu'une flotte allemande se déploiera au large des côtes libanaises ", a ajouté le communiqué israélien. D'ici là, le déploiement de la flotte allemande dans un délai estimé à deux semaines, des forces navales italiennes, françaises et grecques surveilleront les côtes libanaises sous le commandement de la force multinationale, a ajouté le Conseil israélien.
Le gouvernement israélien a affirmé se fonder sur des assurances du secrétaire général de l'Onu, Kofi Annan qui a quitté mercredi le Proche-Orient, à l'issue d'une semaine d'une tournée destinée à ériger l'Onu en maître d'oeuvre d'une solution pour le Liban.
Beyrouth avait haussé le ton et annoncé mardi avoir porté plainte devant le Conseil de sécurité, protestant contre le maintien de ce blocus, qui viole selon ce pays la résolution 1701. Son ministre des Affaires étrangères, Fawzi Salloukh avait menacé mercredi au Caire de briser ce blocus, affirmant en marge d'une réunion des ministres arabes des Affaires étrangères avoir obtenu l'appui des Arabes en ce sens.
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