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Sur le vif

Nucléaire: refus de l'Iran

| Vendredi 1 Septembre 2006 à 09:59

           


Les 25 pays membres de l'Union européenne (UE) devraient commencer à évoquer ce vendredi en Finlande des sanctions contre l'Iran qui persiste à poursuivre l'enrichissement d'uranium.

Jeudi -- date à laquelle expirait l'ultimatum donné à Téhéran par le Conseil de sécurité de l'Onu --, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a confirmé que l'Iran continuait à enrichir de l'uranium, entretenant les inquiétudes sur sa volonté de se doter de la bombe atomique.

Le président américain George W. Bush a réclamé que l'attitude de "défi" des dirigeants de la République islamique ait des "conséquences". "Il est temps que l'Iran choisisse. Nous avons fait notre choix. Nous continuerons à coopérer étroitement avec nos alliés pour trouver une solution diplomatique, mais l'attitude de défi de l'Iran doit avoir des conséquences et il ne faut pas permettre à l'Iran de fabriquer l'arme nucléaire", a déclaré M. Bush.

Dès mercredi, le département d'Etat américain annonçait une réunion des cinq membres permanents du Conseil de sécurité -- Etats-Unis, Russie, Chine, Grande-Bretagne et France -- plus l'Allemagne, pour discuter de sanctions, malgré les réticences affichées jusqu'ici par Moscou et Pékin. Cette réunion est prévue le 7 septembre à Berlin, selon un diplomate occidental.

Selon le New York Times, Washington, Paris, Londres et Berlin travaillent sur le principe de sanctions progressives, qui débuteraient par un embargo sur la vente de matériel lié au nucléaire, un gel des avoirs de l'Iran à l'étranger et une interdiction de voyager pour les responsables du programme nucléaire iranien. Elles pourraient ensuite être étendues, et frapper les vols commerciaux et les prêts de la Banque mondiale à l'Iran, selon le journal.

Mais les responsables de la diplomatie des 25, qui se retrouvent vendredi midi et jusqu'à samedi à Lappeenranta, à 200 km à l'est d'Helsinki, veulent quand même maintenir le dialogue avec les Iraniens. Le ministre français des Affaires étrangères Philippe Douste-Blazy a indiqué jeudi "déplorer la réponse insatisfaisante" de l'Iran sur le nucléaire, mais rester "convaincu que la voie du dialogue doit toujours être privilégiée"




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