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Sur le vif

Nice : la préfecture dément toute radicalisation parmi les dirigeants de la mosquée Ennour

Rédigé par Saphirnews | Mercredi 5 Avril 2017 à 13:13

           


Christian Estrosi réclame la fermeture de la mosquée En-Nour, inaugurée en juillet 2016. © Institut En-Nour
Christian Estrosi réclame la fermeture de la mosquée En-Nour, inaugurée en juillet 2016. © Institut En-Nour
Christian Estrosi n’a pas fini de s’acharner contre la mosquée En-Nour. Le président de la métropole Nice Côte d'Azur et président de la région PACA a réclamé du gouvernement la fermeture du lieu de culte niçois, déclarant qu’un fiché S se trouve parmi les dirigeants au sein du conseil d’administration.

Bernard Cazeneuve, alors ministre de l'Intérieur, « a donné une autorisation d'ouverture pour un lieu de culte qui appartient au ministre des Cultes d'Arabie Saoudite, qui prône la charia, et au sein du conseil d'administration duquel il y a un fiché S ! », a lâché Christian Estrosi lors d’un point presse, se basant sur des affirmations de Nice Matin.

« Aucune des personnes à la tête de l’association (gérant la mosquée, ndlr) n’est connue à ce stade pour radicalisation », a répondu la préfecture des Alpes-Maritimes.

La mosquée, inaugurée en juillet 2016, est une cible favorite de Christian Estrosi, qui a plaidé dès l’annonce du projet pour une non-ouverture, puis aujourd’hui pour une fermeture du lieu de culte. C’est d’ailleurs la justice qui a contraint le maire à ouvrir En-Nour le 30 juin 2016.

Le procureur de Nice, après signalement adressé en début d’année, par la mairie de Nice au parquet, a ouvert une enquête préliminaire sur le financement de la mosquée.





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