Sur le vif
L'économie de New York, et celle des Etats-Unis plus largement, pourraient s'effondrer si les immigrés illégaux étaient renvoyés en masse, a déclaré mercredi le maire de New York Michael Bloomberg devant la commission des affaires judiciaires du Sénat.
Témoignant devant la commission à Philadelphie, M. Bloomberg a affirmé que la ville de New York abritait plus de trois millions d'immigrés, dont 500.000 clandestins.
"Même s'ils ont franchi la frontière illégalement (...) l'économie de la ville ne serait pas ce qu'elle est s'ils n'étaient pas là", a dit le maire new-yorkais. "Cela est également valable pour notre nation toute entière", a-t-il poursuivi.
La commission, présidée par Arlen Specter, se tient alors que les Républicains du Congrès discutent actuellement de l'adoption de lois sur l'immigration.
M. Bloomberg encourage le Congrès à offrir un statut permanent aux clandestins. "Les membres de la Chambre des représentants veulent contrôler les frontières, ce que nous faisons tous ici", atteste le maire.
"Néanmoins, croire que c'est en renforçant uniquement les patrouilles aux frontières que nous atteindrons notre but est un manque de clairvoyance et c'est naïf, ou bien c'est cynique et hypocrite. Ce n'est pas un mur ou une armée qui va stopper les centaines de milliers de migrants chaque année", selon M. Bloomberg.
Témoignant devant la commission à Philadelphie, M. Bloomberg a affirmé que la ville de New York abritait plus de trois millions d'immigrés, dont 500.000 clandestins.
"Même s'ils ont franchi la frontière illégalement (...) l'économie de la ville ne serait pas ce qu'elle est s'ils n'étaient pas là", a dit le maire new-yorkais. "Cela est également valable pour notre nation toute entière", a-t-il poursuivi.
La commission, présidée par Arlen Specter, se tient alors que les Républicains du Congrès discutent actuellement de l'adoption de lois sur l'immigration.
M. Bloomberg encourage le Congrès à offrir un statut permanent aux clandestins. "Les membres de la Chambre des représentants veulent contrôler les frontières, ce que nous faisons tous ici", atteste le maire.
"Néanmoins, croire que c'est en renforçant uniquement les patrouilles aux frontières que nous atteindrons notre but est un manque de clairvoyance et c'est naïf, ou bien c'est cynique et hypocrite. Ce n'est pas un mur ou une armée qui va stopper les centaines de milliers de migrants chaque année", selon M. Bloomberg.
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