Sur le vif
Le Forum mondial de l'eau s'ouvre ce jeudi au Centro de Convenciones Banamex (Lomas de Sotelo) à Mexico pour une durée de sept jours. Les acteurs mondiaux doivent réfléchir aux moyens les plus justes de distribuer l’eau à une population croissante et qui fait à ce jour défaut à plus d'un milliard d'humains.
Du 16 au 22 mars, cette 4e rencontre internationale organisée par le Conseil mondial de l'eau permettra un échange d'expériences entre plus de 5.000 représentants d'Etats, institutions et associations internationales, experts, professionnels et ONG qui formuleront leurs recommandations.
"A Mexico, l'Eau pour tous doit devenir une réalité internationale", insiste Michel Camdessus, auteur en 2003 du rapport de l'Onu sur le financement de cette idée désormais universellement partagée et sans laquelle, insiste-t-il, aucun des objectifs de lutte contre la pauvreté ne sera tenu.
L'état des lieux est catastrophique: 40 % de la population mondiale (qui compte plus de 6 milliards de personnes) a qu'un accès restreint à l'eau ou pas de système sanitaire permettant son évacuation, avec de graves conséquences sur la santé publique (3.900 décès d'enfants chaque jour), l'activité économique, l'éducation des femmes et des filles (chargées de la corvée d'eau) et la pollution.
"Mexico sera l'occasion de démontrer qu'on ne peut continuer comme ça. Si rien ne bouge, la grande majorité des pays du monde sera confronté à de graves pénuries dans une génération", prévient Jean-François Donzier, président de l'Organisation internationale de l'eau (OIEau), organisme de coopération.
Au XXe siècle, la consommation d'eau a été multipliée par six et dans 20 ans, avec 8 milliards d'humains, les ressources disponibles par personne seront divisées par trois.
Depuis le dernier Forum de l'eau à Kyoto en 2003, ces chiffres n'ont pas évolué, les idées si: le consensus émerge sur la nécessité d'investir massivement et de décentraliser la gestion de l'eau pour oeuvrer au plus près des communautés locales. "Mais il faudra encore en convaincre les Etats", indique Loïc Fauchon, président du Conseil mondial de l'eau.
La ministre de l'Ecologie et du Développement durable Nelly Olin, conduira la délégation française au Forum Mondial. La France doit doubler son aide dans le domaine de l'eau et a prévue de dégager 180 millions d'euros supplémentaires d'ici 2009, principalement pour l'Afrique.
Du 16 au 22 mars, cette 4e rencontre internationale organisée par le Conseil mondial de l'eau permettra un échange d'expériences entre plus de 5.000 représentants d'Etats, institutions et associations internationales, experts, professionnels et ONG qui formuleront leurs recommandations.
"A Mexico, l'Eau pour tous doit devenir une réalité internationale", insiste Michel Camdessus, auteur en 2003 du rapport de l'Onu sur le financement de cette idée désormais universellement partagée et sans laquelle, insiste-t-il, aucun des objectifs de lutte contre la pauvreté ne sera tenu.
L'état des lieux est catastrophique: 40 % de la population mondiale (qui compte plus de 6 milliards de personnes) a qu'un accès restreint à l'eau ou pas de système sanitaire permettant son évacuation, avec de graves conséquences sur la santé publique (3.900 décès d'enfants chaque jour), l'activité économique, l'éducation des femmes et des filles (chargées de la corvée d'eau) et la pollution.
"Mexico sera l'occasion de démontrer qu'on ne peut continuer comme ça. Si rien ne bouge, la grande majorité des pays du monde sera confronté à de graves pénuries dans une génération", prévient Jean-François Donzier, président de l'Organisation internationale de l'eau (OIEau), organisme de coopération.
Au XXe siècle, la consommation d'eau a été multipliée par six et dans 20 ans, avec 8 milliards d'humains, les ressources disponibles par personne seront divisées par trois.
Depuis le dernier Forum de l'eau à Kyoto en 2003, ces chiffres n'ont pas évolué, les idées si: le consensus émerge sur la nécessité d'investir massivement et de décentraliser la gestion de l'eau pour oeuvrer au plus près des communautés locales. "Mais il faudra encore en convaincre les Etats", indique Loïc Fauchon, président du Conseil mondial de l'eau.
La ministre de l'Ecologie et du Développement durable Nelly Olin, conduira la délégation française au Forum Mondial. La France doit doubler son aide dans le domaine de l'eau et a prévue de dégager 180 millions d'euros supplémentaires d'ici 2009, principalement pour l'Afrique.
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