Sur le vif
Philippe Douste-Blazy, chef de la diplomatie française, a affirmé dimanche avoir multiplié les consultations avec ses homologues arabes et américain sur le projet de résolution franco-américain, après son rejet par le Liban qui demande des modifications substantielles.
Le projet de résolution présenté par la France et auquel les Etats-Unis ont donné samedi leur accord après plusieurs jours de négociations. Le gouvernement libanais a rejeté ce projet estimant qu'il ne permettait pas une fin des hostilités et a demandé que le texte soit modifié
M. Douste-Blazy a assuré dimanche avoir "pris note" des demandes du Liban, qui a rejeté le projet de résolution franco-américain, tout en appelant ce pays à "comprendre" qu'un accord devra obtenir l'aval des "deux" parties en conflit. "On a pris note bien sûr des demandes du Premier ministre libanais (Fouad Siniora) que j'ai eu il y a quelques heures au téléphone", a déclaré M. Douste-Blazy sur RTL.
"La cessation des hostilités qui, pour lui, veut dire retrait des forces israéliennes du territoire libanais, le fait que les populations déplacées du sud puissent revenir immédiatement chez elles et que le texte doit être plus précis sur les fermes de Chebaa", a-t-il énuméré au sujet de ces demandes.
"J’ai eu en cette journée (de dimanche) des consultations avec plusieurs collègues des pays arabes, notamment du Qatar, de l’Egypte, de la Jordanie et de l’Arabie Saoudite", a déclaré M. Douste-Blazy, dans un communiqué.
"Nous avons évoqué le projet de résolution déposé à New York sur la situation au Liban", a-t-il ajouté, en soulignant avoir "pris note des remarques qui ont été faites et des demandes de modifications présentées tout particulièrement par le gouvernement libanais et son Premier ministre, Fouad Siniora", avec lequel il s'était "entretenu hier (samedi) soir". "Il s’agit maintenant de voir comment on pourrait répondre à ces préoccupations", a poursuivi M. Douste-Blazy. "J’ai rappelé qu’une cessation des hostilités est urgente et capitale pour arrêter les violences et permettre au Liban et à Israël de s’engager en faveur d’une solution politique à long terme".
Lors d'un entretien téléphonique avec la secrétaire d'Etat américain, Condoleezza Rice, M. Douste-Blazy affirme avoir "souligné l’importance d’un respect effectif de la cessation des hostilités par toutes les parties". "La résolution fait l’objet, à l’heure actuelle, de discussions à New York", a rappelé le ministre, en appelant "les uns et les autres à faire preuve d’un esprit de responsabilité".
Le projet de résolution présenté par la France et auquel les Etats-Unis ont donné samedi leur accord après plusieurs jours de négociations. Le gouvernement libanais a rejeté ce projet estimant qu'il ne permettait pas une fin des hostilités et a demandé que le texte soit modifié
M. Douste-Blazy a assuré dimanche avoir "pris note" des demandes du Liban, qui a rejeté le projet de résolution franco-américain, tout en appelant ce pays à "comprendre" qu'un accord devra obtenir l'aval des "deux" parties en conflit. "On a pris note bien sûr des demandes du Premier ministre libanais (Fouad Siniora) que j'ai eu il y a quelques heures au téléphone", a déclaré M. Douste-Blazy sur RTL.
"La cessation des hostilités qui, pour lui, veut dire retrait des forces israéliennes du territoire libanais, le fait que les populations déplacées du sud puissent revenir immédiatement chez elles et que le texte doit être plus précis sur les fermes de Chebaa", a-t-il énuméré au sujet de ces demandes.
"J’ai eu en cette journée (de dimanche) des consultations avec plusieurs collègues des pays arabes, notamment du Qatar, de l’Egypte, de la Jordanie et de l’Arabie Saoudite", a déclaré M. Douste-Blazy, dans un communiqué.
"Nous avons évoqué le projet de résolution déposé à New York sur la situation au Liban", a-t-il ajouté, en soulignant avoir "pris note des remarques qui ont été faites et des demandes de modifications présentées tout particulièrement par le gouvernement libanais et son Premier ministre, Fouad Siniora", avec lequel il s'était "entretenu hier (samedi) soir". "Il s’agit maintenant de voir comment on pourrait répondre à ces préoccupations", a poursuivi M. Douste-Blazy. "J’ai rappelé qu’une cessation des hostilités est urgente et capitale pour arrêter les violences et permettre au Liban et à Israël de s’engager en faveur d’une solution politique à long terme".
Lors d'un entretien téléphonique avec la secrétaire d'Etat américain, Condoleezza Rice, M. Douste-Blazy affirme avoir "souligné l’importance d’un respect effectif de la cessation des hostilités par toutes les parties". "La résolution fait l’objet, à l’heure actuelle, de discussions à New York", a rappelé le ministre, en appelant "les uns et les autres à faire preuve d’un esprit de responsabilité".
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