Sur le vif
Face à l'incertitude planant sur les négociations franco-américaines, la Russie a fait circuler jeudi au Conseil de sécurité des Nations unies un projet de résolution visant à obtenir un cessez-le-feu humanitaire de 72 heures entre Israël et le Hezbollah, a annoncé l'ambassadeur russe auprès de l'ONU.
Vitali Tchourkine a estimé que la situation était trop pressante pour attendre que les négociations sur le projet de résolution franco-américain, visant à apporter un cessez-le-feu permanent, aboutissent.
Les diplomates faisaient état de progrès jeudi sur ce dernier projet de résolution, mais n'étaient pas en mesure d'annoncer quand un accord serait atteint entre la France et les Etats-Unis.
"Cette activité diplomatique n'est pas conduite dans un environnement académique calme", a déclaré l'ambassadeur russe. "La guerre fait rage au Liban et la situation humanitaire devient catastrophique".
M. Tchourkine a affirmé que la proposition russe disposait du soutient du secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan.
"Nous espérons qu'elle concentrera les esprits, qu'elle stimulera les politiciens et les diplomates", a déclaré M. Tchourkine, rajoutant que la Russie souhaite un vote sur son projet vendredi soir, ce qui laisserait aux membres du Conseil de sécurité les 24 heures requises pour consulter leur capitale.
De son côté, John Bolton, ambassadeur des Etats-Unis auprès de l'ONU, s'est montré critique à l'égard de la proposition russe, estimant qu'il n'était pas opportun de créer une diversion aux négociations franco-américaines.
"Nous ne jouons pas à des jeux", a-t-il déclaré. "Ceci est très sérieux".
M. Bolton a répété qu'un vote vendredi sur une proposition présentée par Paris et Washington restait possible.
Vitali Tchourkine a estimé que la situation était trop pressante pour attendre que les négociations sur le projet de résolution franco-américain, visant à apporter un cessez-le-feu permanent, aboutissent.
Les diplomates faisaient état de progrès jeudi sur ce dernier projet de résolution, mais n'étaient pas en mesure d'annoncer quand un accord serait atteint entre la France et les Etats-Unis.
"Cette activité diplomatique n'est pas conduite dans un environnement académique calme", a déclaré l'ambassadeur russe. "La guerre fait rage au Liban et la situation humanitaire devient catastrophique".
M. Tchourkine a affirmé que la proposition russe disposait du soutient du secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan.
"Nous espérons qu'elle concentrera les esprits, qu'elle stimulera les politiciens et les diplomates", a déclaré M. Tchourkine, rajoutant que la Russie souhaite un vote sur son projet vendredi soir, ce qui laisserait aux membres du Conseil de sécurité les 24 heures requises pour consulter leur capitale.
De son côté, John Bolton, ambassadeur des Etats-Unis auprès de l'ONU, s'est montré critique à l'égard de la proposition russe, estimant qu'il n'était pas opportun de créer une diversion aux négociations franco-américaines.
"Nous ne jouons pas à des jeux", a-t-il déclaré. "Ceci est très sérieux".
M. Bolton a répété qu'un vote vendredi sur une proposition présentée par Paris et Washington restait possible.
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