Sur le vif
Jeudi, l'Union européenne a affirmé qu'Israël avait mal interprété les résultats de la conférence de Rome sur le Proche-Orient et que les hostilités au Liban devaient cesser immédiatement.
A Helsinki, le ministre finlandais des Affaires étrangères Erkki Tuomioja, s'exprimant au nom de l'Union européenne, a déclaré que la vision israélienne selon laquelle la déclaration de Rome indiquait que l'Etat hébreu devait continuer son offensive était "totalement fausse". Actuellement la Finlande préside l'Union européenne.
A Berlin, le chef de la diplomatie allemande Frank-Walter Steinmeier a qualifié pour sa part l'interprétation israélienne des résultats de la conférence de Rome de "gros malentendu", insistant sur le fait que la déclaration finale n'indiquait pas que les Israéliens devaient poursuivre leur offensive au Liban.
A Rome, le président du Conseil italien Romano Prodi a fait un commentaire similaire. "La position exprimée par la conférence ne peut pas être interprétée comme une autorisation" pour les Israéliens à poursuivre les hostilités, a déclaré M. Prodi à l'issue d'une rencontre avec Mahmoud Abbas, président palestinien.
Plus tôt dans la journée, le ministre israélien de la Justice Haïm Ramon avait déclaré à la radio de l'armée israélienne qu'en ne parvenant pas à s'entendre à Rome sur un appel à un cessez-le-feu immédiat au Proche-Orient, la communauté internationale avait donné la permission à Israël de poursuivre son offensive militaire au Liban.
A Helsinki, le ministre finlandais des Affaires étrangères Erkki Tuomioja, s'exprimant au nom de l'Union européenne, a déclaré que la vision israélienne selon laquelle la déclaration de Rome indiquait que l'Etat hébreu devait continuer son offensive était "totalement fausse". Actuellement la Finlande préside l'Union européenne.
A Berlin, le chef de la diplomatie allemande Frank-Walter Steinmeier a qualifié pour sa part l'interprétation israélienne des résultats de la conférence de Rome de "gros malentendu", insistant sur le fait que la déclaration finale n'indiquait pas que les Israéliens devaient poursuivre leur offensive au Liban.
A Rome, le président du Conseil italien Romano Prodi a fait un commentaire similaire. "La position exprimée par la conférence ne peut pas être interprétée comme une autorisation" pour les Israéliens à poursuivre les hostilités, a déclaré M. Prodi à l'issue d'une rencontre avec Mahmoud Abbas, président palestinien.
Plus tôt dans la journée, le ministre israélien de la Justice Haïm Ramon avait déclaré à la radio de l'armée israélienne qu'en ne parvenant pas à s'entendre à Rome sur un appel à un cessez-le-feu immédiat au Proche-Orient, la communauté internationale avait donné la permission à Israël de poursuivre son offensive militaire au Liban.
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