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Sur le vif

Les diplomates européens au Proche Orient pour un cesser le feu

| Lundi 24 Juillet 2006 à 00:32

           


Dimanche, les diplomates européens ont afflué au Proche-Orient pour peser en faveur d'un cessez-le-feu au Liban, rejeté à ce stade par Israël cependant prêt à discuter d'une force internationale du Liban sud.

De son côté, le chef du Parlement libanais Nabih Berri a affirmé à Beyrouth que le Hezbollah, qui a capturé le 12 juillet deux soldats israéliens, avait accepté que le gouvernement libanais négocie un échange de prisonniers avec l'Etat hébreu, ce qu'il a immédiatement rejeté.

"Il faut que nous trouvions les conditions politiques d'un cessez-le-feu. Dans ces conditions, il y a d'un côté un arrêt des hostilités et de l'autre la mise en place au sud Liban de l'armée libanaise", a déclaré le ministre français des Affaires étrangères Philippe Douste-Blazy à Ramallah après une rencontre avec le président palestinien Mahmoud Abbas.

Il a estimé qu'un tel cessez-le-feu était un préalable nécessaire au déploiement d'une force d'intervention internationale, qui devait être envoyée au Liban "en plein accord avec le gouvernement libanais".

Les dirigeants israéliens, soutenus par Washington, s'opposent à un cessez-le-feu immédiat afin de permettre la poursuite des opérations militaires mais ne rejettent pas l'idée d'une force internationale.

Le ministre de la Défense Amir Peretz, qui a rencontré le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier, a affirmé qu'il était prêt à accepter une force internationale "à condition qu'elle ait des pouvoirs réels et ne se contente pas de rédiger des rapports".

Le secrétaire d'Etat britannique aux Affaires étrangères Kim Howells qui avait critiqué la stratégie militaire israélienne devant la presse à Beyrouth samedi, devait également se rendre à Haïfa avant de s'entretenir avec la ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni.







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