Sur le vif
Les avocats de Muhittin Altun, ont porté plainte "pour mise en danger délibérée de la vie d'autrui et faux en écriture publique", après les critiques sur les conditions de son interrogatoire par la police, a annoncé mercredi à l'AFP Me Jean-Pierre Mignard.
La plainte a été déposée mardi auprès du procureur de la République de Nanterre, Bernard Pagès, a précisé le défenseur du jeune ayant survécu à l'électrocution de Clichy-sous-Bois.
Aujourd'hui majeur, mais alors âgé de 17 ans, le jeune homme s'était caché dans un transformateur EDF pour échapper à la police, avec deux de ses camarades qui, eux, sont morts électrocutés.
La semaine dernière, la Commission nationale de déontologie de la sécurité, saisie par le député Claude Evin (PS), avait qualifié de "manquement à la déontologie" les conditions de son interrogatoire de police, le 28 octobre 2005 à l'hôpital Beaujon (Hauts-de-Seine), où il était entré la veille après avoir été grièvement brûlé.
Me Mignard et Me Emmanuel Tordjman accusent également la police d'avoir usé d'un "faux" en procédant à l'interrogatoire dans le cadre d'une enquête de "flagrant délit", ce qui permet d'accélérer la procédure, alors que le procureur venait d'ordonner seulement une enquête sur la recherche des causes de la mort.
Les syndicats de police avaient critiqué l'avis de la CNDS tandis que la Direction générale de la police nationale avait affirmé qu'il n'y avait pas eu de manquement à la déontologie lors de l'audition du jeune homme.
La plainte a été déposée mardi auprès du procureur de la République de Nanterre, Bernard Pagès, a précisé le défenseur du jeune ayant survécu à l'électrocution de Clichy-sous-Bois.
Aujourd'hui majeur, mais alors âgé de 17 ans, le jeune homme s'était caché dans un transformateur EDF pour échapper à la police, avec deux de ses camarades qui, eux, sont morts électrocutés.
La semaine dernière, la Commission nationale de déontologie de la sécurité, saisie par le député Claude Evin (PS), avait qualifié de "manquement à la déontologie" les conditions de son interrogatoire de police, le 28 octobre 2005 à l'hôpital Beaujon (Hauts-de-Seine), où il était entré la veille après avoir été grièvement brûlé.
Me Mignard et Me Emmanuel Tordjman accusent également la police d'avoir usé d'un "faux" en procédant à l'interrogatoire dans le cadre d'une enquête de "flagrant délit", ce qui permet d'accélérer la procédure, alors que le procureur venait d'ordonner seulement une enquête sur la recherche des causes de la mort.
Les syndicats de police avaient critiqué l'avis de la CNDS tandis que la Direction générale de la police nationale avait affirmé qu'il n'y avait pas eu de manquement à la déontologie lors de l'audition du jeune homme.
Qui sommes-nous ?
