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Le traité de Lisbonne soumis au vote des Irlandais

| Jeudi 12 Juin 2008 à 08:25

           

Un référendum a lieu ce jeudi 12 juin en Irlande afin de se prononcer sur le traité de Lisbonne, ou traité simplifié. L'issue du scrutin reste très incertaine, et un non irlandais plongerait l'Union européenne dans une crise de confiance durable.



Le traité de Lisbonne soumis au vote des Irlandais
Trois millions d'électeurs Irlandais doivent se prononcer ce jeudi 12 juin par référendum sur le traité de Lisbonne. Les bureaux de vote ouvrent à 8h00, heure de Paris, et si le gouvernement irlandais a fait campagne pour le 'oui', l'issue du scrutin reste tout de même très incertaine.

Le traité de Lisbonne, ou encore appelé traité simplifié, remplace le traité constitutionnel rejeté en mai 2005 par les Français et les Hollandais. Et selon les derniers sondages, le 'non' au traité de Lisbonne l'emporterait en Irlande.

Le traité doit impérativement être adopté par les 27 pays membres de l'Union européenne pour pouvoir entrer en vigueur. Si 18 Etats l'ont déjà ratifié en passant par la voie parlementaire, la Constitution irlandaise impose quant à elle la tenue d'un référendum pour pouvoir se prononcer.

Dénonçant une "campagne de peur" menée par les partisans du 'non', le Premier ministre irlandais Brian Cowen a prévenu qu'un rejet du traité de Lisbonne "affaiblirait" le pays. Les 'nonistes' eux, battent la campagne en avertissant qu'un oui au traité permettrait une hausse des impôts, ou encore la légalisation de l'avortement, interdit dans l'île. Ils demandent en outre que le texte soit "renégocié".

"L'Europe a été une bonne chose pour l'Irlande... Il n'y a rien à craindre dans ce traité", a quant à lui martelé Brian Cowen, le Premier ministre irlandais.

Bernard Kouchner, le ministre des Affaires étrangères, a pour sa part effectué une sortie peu diplomatique en déclarant que l'Irlande avait "beaucoup compté sur l'argent de l'Europe" et serait "la première victime d'un non éventuel". Mary Harney, la ministre de la Santé irlandaise, lui a demandé de "s'abstenir de commentaires peu constructifs".




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