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Le Parti socialiste, divisé, approuve le minitraité européen

| Mercredi 7 Novembre 2007 à 07:50

           

Réuni hier mardi 6 novembre à la Mutualité à Paris, le Bureau national du Parti socialiste s'est prononcé en faveur du minitraité européen qui doit être signé par les chefs d'Etats et de gouvernements européens le 13 décembre prochain à Lisbonne au Portugal. Mais le vote des membres du bureau aura été marqué par la division et aura vu la démission du secrétaire national à l'Europe, Benoît Hamon.



François Hollande, Premier secrétaire du PS
François Hollande, Premier secrétaire du PS
"Ce traité a au moins un mérite, c'est de permettre à l'Europe de sortir de l'impasse. C'est pourquoi nous l'avons approuvé" a déclaré le Premier secrétaire du Parti socialiste François Hollande lors du Conseil national qui s'est tenu mardi 6 novembre. Trente-six membres du Bureau national du parti ont voté en faveur du minitraité européen, vingt d'entre eux se sont prononcé contre, deux se sont abstenus et l'un des membres n'a pas participé au scrutin.

A l'issue du vote, le secrétaire national à l'Europe, Benoît Hamon a déclaré dans un communiqué qu'il démissionnait de son poste, estimant que la décision prise par le Bureau national "porte en elle le ferment de la division". "Nommé pour permettre le dépassement du clivage entre le oui et le non, je déplore notre échec", a-t-il ajouté, partisan quant à lui de l'abstention.

Pour François Hollande, ce minitraité européen "sort l'Europe de l'impasse" dans laquelle elle se trouverait depuis le double "non" français et néerlandais au référendum organisé en mai 2005 et au moment duquel le PS s'était scindé en deux camps, celui du "non" emporté par Laurent Fabius l'ayant finalement emporté dans les urnes.

"Il y avait ce soir un sentiment d'apaisement. Bien sûr que chacun est resté sur ses positions, mais il y avait une volonté commune : le souci de clore une période et d'en ouvrir une autre" a encore déclaré François Hollande.

Pour sa part, le maire de Paris Bertrand Delanoë a estmé que "quand il s'agit d'Europe, il faut être pragmatique, accepter les étapes imparfaites".






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