Sur le vif
Jeudi, un tribunal turc a acquitté la romancière Elif Shafak jugeant que rien ne venait prouver qu'elle avait "insulté la Turquie" dans son dernier roman.
Cette décision intervient à l'heure du doute sur la candidature d'Ankara à l'Union européenne. Bruxelles a mis en garde la Turquie contre les poursuites envers journalistes et écrivains, goûte fort peu ce genre de procès et s'était élevée contre toute éventuelle condamnation d'Elif Shafak.
Elif Shafak, 35 ans, risquait trois ans de prison à cause des propos tenus par ses personnages fictifs arméniens dans son livre "Le Père et le bâtard", sorti en mars en Turquie où il fait un tabac. Dans le roman, un Arménien parle des "bouchers turcs" à propos du génocide arménien, dont Ankara ne reconnaît pas l'existence.
Au bout d'une heure et demie de ce procès à hauts risques politiques, la cour a jugé ne pas disposer de preuves suffisantes contre la romancière. Cette dernière, qui vient de donner naissance samedi dernier à une petite fille et se trouvait toujours à l'hôpital, n'était pas présente.
Avant elle, la justice turque, sous forte pression internationale, avait abandonné en janvier dernier les poursuites pour le même chef d'accusation contre la figure majeure de la littérature turque, Orhan Pamuk, auteur de "Neige".
Cette décision intervient à l'heure du doute sur la candidature d'Ankara à l'Union européenne. Bruxelles a mis en garde la Turquie contre les poursuites envers journalistes et écrivains, goûte fort peu ce genre de procès et s'était élevée contre toute éventuelle condamnation d'Elif Shafak.
Elif Shafak, 35 ans, risquait trois ans de prison à cause des propos tenus par ses personnages fictifs arméniens dans son livre "Le Père et le bâtard", sorti en mars en Turquie où il fait un tabac. Dans le roman, un Arménien parle des "bouchers turcs" à propos du génocide arménien, dont Ankara ne reconnaît pas l'existence.
Au bout d'une heure et demie de ce procès à hauts risques politiques, la cour a jugé ne pas disposer de preuves suffisantes contre la romancière. Cette dernière, qui vient de donner naissance samedi dernier à une petite fille et se trouvait toujours à l'hôpital, n'était pas présente.
Avant elle, la justice turque, sous forte pression internationale, avait abandonné en janvier dernier les poursuites pour le même chef d'accusation contre la figure majeure de la littérature turque, Orhan Pamuk, auteur de "Neige".
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