Sur le vif
Laurence Parisot, présidente du MEDEF, estime que le marché du travail "ne fonctionne pas" en France, précisant que le contrat unique "ne résoudra pas tous nos problèmes" dans un entretien publié mardi dans "La Croix".
"Le chantier à ouvrir, c'est celui du marché du travail car, en France, il ne fonctionne pas", juge-t-elle. "Un seul contrat de travail ne résoudra pas tous nos problèmes, au contraire. Sans doute en faut-il plusieurs aujourd'hui, car les situations sont très diverses, et je pense notamment aux entreprises qui sont dans des logiques de mission".
Selon elle, "il serait également dommageable d'abandonner les CDD qui permettent à de nombreux salariés de mettre le pied à l'étrier". "Il faut absolument réfléchir aussi à ce que j'ai appelé la séparabilité. Car aujourd'hui, en France, il est très difficile, voire très douloureux, de se séparer, pour l'employeur et pour le salarié", poursuit Laurence Parisot. La présidente du Mouvement des entreprises de France propose la création "d'un mode de séparation par consentement mutuel, comme pour le divorce depuis 1975, avec des indemnités intéressantes pour le salarié mais plus prévisibles pour l'employeur".
Revenant sur la crise autour du contrat première embauche (CPE), elle souligne que celle-ci "met en évidence l'absolue nécessité de repenser les modalités du dialogue social". Mais, ajoute-t-elle, "l'enjeu est moins de savoir s'il faut rééquilibrer les pouvoirs entre le président et le Premier ministre que de savoir si oui ou non on donne un espace clairement réservé aux partenaires sociaux pour qu'ils élaborent des normes en matière économique et sociale".
Enfin, Laurence Parisot s'interroge sur la représentativité des syndicats. "Peut-être pourrait-on revenir à des critères plus logiques en démocratie et vouloir qu'il y ait plus de cohérence entre le principe de représentativité et l'audience des syndicats", conclut-elle.
"Le chantier à ouvrir, c'est celui du marché du travail car, en France, il ne fonctionne pas", juge-t-elle. "Un seul contrat de travail ne résoudra pas tous nos problèmes, au contraire. Sans doute en faut-il plusieurs aujourd'hui, car les situations sont très diverses, et je pense notamment aux entreprises qui sont dans des logiques de mission".
Selon elle, "il serait également dommageable d'abandonner les CDD qui permettent à de nombreux salariés de mettre le pied à l'étrier". "Il faut absolument réfléchir aussi à ce que j'ai appelé la séparabilité. Car aujourd'hui, en France, il est très difficile, voire très douloureux, de se séparer, pour l'employeur et pour le salarié", poursuit Laurence Parisot. La présidente du Mouvement des entreprises de France propose la création "d'un mode de séparation par consentement mutuel, comme pour le divorce depuis 1975, avec des indemnités intéressantes pour le salarié mais plus prévisibles pour l'employeur".
Revenant sur la crise autour du contrat première embauche (CPE), elle souligne que celle-ci "met en évidence l'absolue nécessité de repenser les modalités du dialogue social". Mais, ajoute-t-elle, "l'enjeu est moins de savoir s'il faut rééquilibrer les pouvoirs entre le président et le Premier ministre que de savoir si oui ou non on donne un espace clairement réservé aux partenaires sociaux pour qu'ils élaborent des normes en matière économique et sociale".
Enfin, Laurence Parisot s'interroge sur la représentativité des syndicats. "Peut-être pourrait-on revenir à des critères plus logiques en démocratie et vouloir qu'il y ait plus de cohérence entre le principe de représentativité et l'audience des syndicats", conclut-elle.
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