L’opacité sur le marché de la viande est une préoccupation de longue date pour de nombreux consommateurs, musulmans et non-musulmans, mais que le Front National s'est emparé à son compte après avoir lancé le 18 février une polémique sur la distribution de la viande halal en Ile-de-France. Ceci pour mieux s'attaquer à l'abattage rituel musulman.
A l'heure du Salon de l’Agriculture, qui s'achève le 4 mars, l'association interprofessionnelle du bétail et des viandes (Interbev) a estimé être « prise en otage » par la candidate, à nouveau accusée de pratiquer la « désinformation ».
Dans le même temps, éleveurs et exposants ont vu affluer des visiteurs pleins de questions sur les modes d’abattage et de distribution de la viande, rapporte Le Parisien, et l’OABA (l’Œuvre d’assistance aux bêtes d’abattoirs, seule association habilitée à visiter les abattoirs français) demande à présent aux pouvoirs publics de dévoiler la liste des établissements produisant de la viande certifiée halal.
Pour le directeur de l’OABA, 51 % des viandes seraient abattues rituellement pour « faciliter la tâche des abattoirs ». Une offre supérieure aux besoins, qui se retrouvent ensuite sur le marché classique mais qui déplait autant aux non-musulmans qu’aux fidèles, trop souvent victimes d’industriels appâtés par la cagnotte du halal.
« Tous les abattoirs de France peuvent faire du rituel, car il n’y a pas besoin d’autorisation préalable », précise le ministère de l’Agriculture. La situation changera le 1er juillet prochain avec la mise en place d’un décret instaurant la nécessité d’une commande spécifique pour abattre halal. Un décret qui satisfait le Conseil français du culte musulman (CFCM) mais qui reste vigilant quant à son application.
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Pour le directeur de l’OABA, 51 % des viandes seraient abattues rituellement pour « faciliter la tâche des abattoirs ». Une offre supérieure aux besoins, qui se retrouvent ensuite sur le marché classique mais qui déplait autant aux non-musulmans qu’aux fidèles, trop souvent victimes d’industriels appâtés par la cagnotte du halal.
« Tous les abattoirs de France peuvent faire du rituel, car il n’y a pas besoin d’autorisation préalable », précise le ministère de l’Agriculture. La situation changera le 1er juillet prochain avec la mise en place d’un décret instaurant la nécessité d’une commande spécifique pour abattre halal. Un décret qui satisfait le Conseil français du culte musulman (CFCM) mais qui reste vigilant quant à son application.
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