Connectez-vous S'inscrire

Sur le vif

La dissolution de Génération Identitaire à l'étude par Gérald Darmanin

Rédigé par | Mardi 26 Janvier 2021 à 13:30

           


Lors d’un point mensuel face à la presse de l'action du ministère de l'Intérieur mardi 26 janvier, Gérald Darmanin s’est dit « scandalisé » par les actions de longue date organisées par le mouvement d’extrême droite. « J’ai été particulièrement scandalisé par le travail, si j’ose dire, de sape de la République des militants de Génération Identitaire qui n’en sont pas à leur premier coup d’éclat, c’est le moins qu’on puisse dire », a déclaré le ministre, annonçant avoir pris des mesures en vue d'une éventuelle dissolution.

« J’ai donc demandé aux services du ministère de l'Intérieur de réunir des éléments qui permettraient au ministre de l'Intérieur de proposer la dissolution de Génération Identitaire. Je sais que le ministère y travaille. Il le fera évidemment, dans le cadre des lois et des règlements de la République. Et si les éléments sont (...) réunis, je n’hésiterai pas à proposer la dissolution de Génération Identitaire », a-t-il fait savoir.

Avant cette prise de position officielle, plusieurs élus avaient tiré la sonnette d’alarme suite à une énième action du mouvement. Mardi 19 janvier, deux de ses membres s’étaient installés au Col du Portillon, en Haute-Garonne, à la frontière franco-espagnole, pour mener une « opération anti-migrants ».

Une récidive qui avait profondément indigné plusieurs élus de la région dont la présidente du Conseil régional Carole Delga, le président du Conseil départemental de Haute-Garonne, Georges Méric, le député Joël Aviragnet, et le maire de Luchon, Eric Azémar.

Dans un communiqué publié le jour même de l'action, ils avaient demandé au préfet de Haute-Garonne « de mettre fin fermement et sans délais à ce coup de force, indigne et contraire aux valeurs de la République et de notre territoire. »

« Nous demandons de l’Etat de poursuivre ces individus et cette organisation, comme il l’avait fait suite à une récente opération dans les Alpes, car ils tentent de créer une confusion avec l’exercice d’une fonction publique, là aussi, passible de la loi. Nous demandons au ministère de l’Intérieur, comme l’ont déjà fait avant nous nombre d’associations et d’élus, de procéder à la dissolution de ce groupuscule d’extrême droite violent et dangereux pour notre pays », avaient-ils exigé.

Cette demande est formulé depuis des années par de nombreuses associations antiracistes et de la société civile, faisant valoir que Génération Identitaire alimente, au travers de leurs discours et de leurs actions, la haine et le racisme en France.

Lire plus :
Lutte contre les séparatismes : le supremacisme blanc, une menace réelle pour le ministère de l'Intérieur
A Avignon, l'individu s'est revendiqué de Génération Identitaire, la piste terroriste écartée
Mosquée de Poitiers : les militants de Génération identitaire relaxés pour une erreur de procédure




Réagissez ! A vous la parole.

1.Posté par Premier Janvier le 26/01/2021 19:12 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler
Ce mouvement se parle à lui même.
Allo génération identitaire. Ici génération identitaire.
Les actions et les idées même s'ils peuvent avoir un rapport sont deux différents. De différents il ne fait qu'un. Les actions coup de poing qu'il fomente sont confondre les idées (les pensées) et les actions (les événements).
Ou encore confondre observateur et être acteur.
Les acteurs sont toujours eux mêmes spectateurs. Un acteur joue. Puis un autre acteur lui répond, pendant ce temps là, il devient spectateur.
Même un acteur jouant seul a besoin de spectateurs.
Les spectateurs même s'ils ne disent rien lui sont nécessaires. Ce sont eux qui font l'acteur.
On a dit que l'on était tour à tour acteur et spectateur ou que l'on pouvait n'être que spectateur. Spectateur des acteurs.
Etre simultanément acteur et spectateur n'est pas possible. On ne peut être que tour à tour l'un puis l'autre.
Ou bien alors il se considère comme étant spectateur. Ce qui pose la question de savoir qui sont les acteurs.
Or on a dit qu'il a été acteur. Acteur sans spectateur n'est pas possible. Ce sont les spectateurs qui font exister les acteurs.

2.Posté par Premier Janvier le 26/01/2021 22:25 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler
Lorsque l'on est spectateur on peut ne pas aimer mais ne rien dire. On se lever et s'en aller. Ou bien encore jeter des tomates.
L'acteur spectateur de l'acteur (le deuxième acteur sur scène) peut lui aussi ne rien dire, s'en aller ou dire des griefs ou approbations. Mais il ne peut les dire que dans son rôle. Celui du spectateur devenu acteur.
Le spectateur (celui qui est a payé sa place) et le spectateur (celui qui est sur scène) sont deux observateurs différents.
Le premier ne sait pas ce qu'il va se passer, le deuxième fait semblant de ne pas savoir ce qu'il va se passer.


SOUTENEZ UNE PRESSE INDÉPENDANTE PAR UN DON DÉFISCALISÉ !