Connectez-vous S'inscrire

Sur le vif

La France travail à la relance de 'l'indispensable dialogue' entre Israéliens et Palestiniens

| Lundi 4 Septembre 2006 à 16:23

           


Lundi, Jacques Chirac a souligné la volonté de la France de travailler à la relance de "l'indispensable dialogue" entre Israéliens et Palestiniens.

Lors d'une rencontre à l'Elysée avec Ahmed Koreï, émissaire du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, M. Chirac a de nouveau souhaité la tenue prochaine d'une réunion du Quartet (Union européenne, Etats-Unis, Onu, Russie).

Selon son porte-parole, Jérôme Bonnafont, Jacques Chirac a demandé à son hôte de "transmettre au président Mahmoud Abbas le soutien de la France aux efforts qu'il conduit pour la paix, la solidarité du peuple français avec le peuple palestinien dans l'épreuve et la volonté de travailler activement à l'indispensable relance du dialogue, notamment par une réunion rapide du Quartet".

Ahmed Koreï a remis à Jacques Chirac une lettre de Mahmoud Abbas, dont il n'a pas révélé le contenu.

Après l'entretien, qui a duré environ une heure, l'émissaire palestinien a cité devant la presse l'ancien président Yasser Arafat, qui avait selon lui pour habitude de dire : "Lorsque vous avez des difficultés, venez voir le docteur Chirac".

Ahmed Koreï a dit sa crainte de voir la question palestinienne se transformer, "dans les circonstances actuelles", d'un "problème politique en un problème humanitaire".

Ahmed Koreï a dit avoir aussi abordé avec Jacques Chirac la question de l'éventuelle mise en place d'un gouvernement d'union nationale dans les territoires palestiniens.

Les pays occidentaux ont cessé de verser une aide directe à l'Autorité palestinienne dirigée par le Hamas.

La situation humanitaire dans les territoires palestiniens est jugée préoccupante par les observateurs, le mécanisme mis en place pour venir directement en aide à la population sans passer par l'Autorité étant lent à se mettre en place. Les fonctionnaires n'ont pas été payés depuis quatre mois et demi, et les infrastructures sont dévastées.




SOUTENEZ UNE PRESSE INDÉPENDANTE PAR UN DON DÉFISCALISÉ !