Sur le vif
Dans une actualité dominée par le conflit au Proche-Orient et les menaces terroristes, la BBC envisage de mettre à l'antenne des journalistes issus des zones qu'ils couvrent, plutôt que des correspondants à la peau blanche.
Mary Fitzpatrick, nouvelle "rédactrice en chef chargée de la diversité" sur la radio-télévision publique britannique, a réclamé ce week-end plus de "voix culturellement pertinentes", se disant "fatiguée" de voir les reporters blancs prédominer en Asie, Afrique et au Proche-Orient.
"Je préférerais voir quelqu'un qui comprend ces cultures, qui comprend ce qui se passe et peut dire Regardez avec moi, parce que je fais partie de tout cela. Il me semble que cela fera plus autorité, que (le journaliste) semblera plus impliqué", a-t-elle plaidé.
Le quotidien populaire Daily Mail s'est même fendu d'une page entière accusant la BBC "de placer la race avant le bon reportage", de négliger l'expérience et la compétence et, surtout, de mettre en péril l'impartialité de l'information.
Pour l'éditorialiste Stephen Glover, "La vérité, c'est que des gens impliqués sur le terrain sont moins susceptibles d'être objectifs que des étrangers envoyés par la BBC parce qu'ils ont souvent des comptes à régler ou des intérêts à défendre".
Raillant l'idée de "reporters compatissants défendant le Hezbollah et de reporters juifs à Tel-Aviv", le journaliste juge par ailleurs les natifs des pays concernés "trop embourbés dans les enjeux locaux pour en proposer une synthèse intelligible au public britannique".
Le député conservateur Philip Davies, membre de la commission de la culture, des médias et du sport à la Chambre des Communes, a en revanche immédiatement réagi, jugeant "scandaleux" que la chaîne publique "puisse espérer que cette ânerie politiquement correcte soit financée par le contribuable".
Aucun commentaire n'est pour l'heure venu du parti travailliste au pouvoir, qui a fait de la "promotion de la diversité" son mot d'ordre pour changer le recrutement des administrations publiques, sans toutefois prôner de quotas.
Mary Fitzpatrick, nouvelle "rédactrice en chef chargée de la diversité" sur la radio-télévision publique britannique, a réclamé ce week-end plus de "voix culturellement pertinentes", se disant "fatiguée" de voir les reporters blancs prédominer en Asie, Afrique et au Proche-Orient.
"Je préférerais voir quelqu'un qui comprend ces cultures, qui comprend ce qui se passe et peut dire Regardez avec moi, parce que je fais partie de tout cela. Il me semble que cela fera plus autorité, que (le journaliste) semblera plus impliqué", a-t-elle plaidé.
Le quotidien populaire Daily Mail s'est même fendu d'une page entière accusant la BBC "de placer la race avant le bon reportage", de négliger l'expérience et la compétence et, surtout, de mettre en péril l'impartialité de l'information.
Pour l'éditorialiste Stephen Glover, "La vérité, c'est que des gens impliqués sur le terrain sont moins susceptibles d'être objectifs que des étrangers envoyés par la BBC parce qu'ils ont souvent des comptes à régler ou des intérêts à défendre".
Raillant l'idée de "reporters compatissants défendant le Hezbollah et de reporters juifs à Tel-Aviv", le journaliste juge par ailleurs les natifs des pays concernés "trop embourbés dans les enjeux locaux pour en proposer une synthèse intelligible au public britannique".
Le député conservateur Philip Davies, membre de la commission de la culture, des médias et du sport à la Chambre des Communes, a en revanche immédiatement réagi, jugeant "scandaleux" que la chaîne publique "puisse espérer que cette ânerie politiquement correcte soit financée par le contribuable".
Aucun commentaire n'est pour l'heure venu du parti travailliste au pouvoir, qui a fait de la "promotion de la diversité" son mot d'ordre pour changer le recrutement des administrations publiques, sans toutefois prôner de quotas.
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