Connectez-vous S'inscrire

Sur le vif

L'envoi de troupes occidentales en Ukraine, une option vite écartée en Europe

Rédigé par Benjamin Andria | Mardi 27 Février 2024 à 15:00

           


L'envoi de troupes occidentales en Ukraine, une option vite écartée en Europe
Et si la France envoyait des troupes soutenir l'Ukraine ? « Rien ne doit être exclu. Nous ferons tout ce qu'il faut pour que la Russie ne puisse pas gagner cette guerre. La défaite de la Russie est indispensable à la sécurité et à la stabilité en Europe », a déclaré, lundi 26 février, Emmanuel Macron à l’issue d’une conférence internationale de soutien à l'Ukraine réunissant 21 chefs d'État à Paris.

Il n'y a « pas de consensus » autour de cette option à ce stade mais elle est d'ores et déjà rejetée par l'opposition. « L'envoi de troupes en Ukraine ferait de nous des belligérants. La guerre contre la Russie serait une folie. Cette escalade verbale belliqueuse d'une puissance nucléaire contre une autre puissance nucléaire majeure est déjà un acte irresponsable. Le Parlement doit être saisi et dire non. Pas de guerre ! Il est plus que temps de négocier la paix en Ukraine avec des clauses de sécurité mutuelle ! », a fait savoir le chef de file des Insoumis, Jean-Luc Mélenchon.

L'envoi de troupes occidentales divise aussi l'Europe, plusieurs pays ayant écarté très clairement un tel engagement. L'OTAN, qui apporte une importante aide militaire à l'Ukraine, a assuré à l'AFP qu'elle n'a « aucun projet » d'envoi de troupes de combat.

Emmanuel Macron a demandé au gouvernement de faire devant le Parlement une déclaration « relative à l'accord bilatéral de sécurité conclu avec l'Ukraine » le 16 février lors de la venue à Paris de son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky. Une déclaration suivie d'un débat et d'un vote, a indiqué mardi 27 février l'Élysée dans un communiqué. Cet accord de sécurité « inscrit notre soutien à l'Ukraine dans la durée pour faire échec à la guerre d'agression de la Russie ».

Deux ans après le déclenchement de la guerre, près de 20 % du territoire ukrainien est occupé par la Russie. En deux ans, près de 200 milliards d'euros dont la moitié en aide militaire ont été versés à l'Ukraine par ses alliés. La France a fourni, pour sa part, à l'Ukraine une aide militaire d'une valeur totale de 1,7 milliard d'euros en 2022 et de 2,1 milliards d’euros en 2023. En 2024, la France fournira, rapporte l'Élysée, jusqu’à 3 milliards d'euros de soutien supplémentaire.

Lire aussi :
Guerre en Ukraine : les leaders musulmans de Russie unis dans une démonstration de loyauté, divisés dans la compétition pour le pouvoir
Ukraine : à l'iftar du Ramadan, Zelensky aux petits soins pour les soldats musulmans
La guerre en Ukraine, un désastre pour l'Afrique et les pays les plus pauvres
L’implication des Tchétchènes dans les forces russes en Ukraine : l’arbre qui cache la forêt
L’orthodoxie mondiale au défi de la guerre en Ukraine




Réagissez ! A vous la parole.

1.Posté par François CARMIGNOLA le 01/03/2024 11:28 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler
On peut s'interroger sur le caractère volontaire et contrôlé de la déclaration du Président, coutumier de certaines gaffes. Celle-ci ne fut pas préparée avec l'assentiment de ses collègues chefs d'Etat, en tout cas, notamment, du chancelier allemand qui s'est énergiquement inscrit en faux contre elle.

Imaginons la présence officielle de troupes françaises en Ukraine, même sans être engagées dans des combats. Ciblée par une attaque de missile russe meurtrière en Ukraine, la France pourrait être alors amenée à reconnaitre ces morts. Quelle devrait être sa réaction après cela ? a) Engager des troupes au combat et subir d'autres pertes, b) se retirer précipitamment, c) menacer la Russie d'une attaque nucléaire d) procéder à une attaque nucléaire.

On peut exclure (c) et (d) et imaginer (a) avec l'assentiment de l'OTAN, qui s'engagerait alors dans une confrontation conventionnelle avec la Russie avec une annonce préalable que les armes nucléaires ne seraient pas employées, ce qui exclurait les troupes des USA de cet affrontement.
En cas de succès de l'OTAN, l'Etat Russe pourrait se trouver en danger et conformément à sa doctrine, pourrait décider de l'emploi d'armes nucléaires de théâtre sur le territoire russe ou ukrainien pour vaincre militairement, assis sur une menace d'apocalypse en cas de continuation de l'escalade. On se retrouve alors dans le cas (b), si on exclut l'apocalypse.
Sinon, l'OTAN battu militairement serait conduit, avec ou sans négociations, à se retirer d'Uk...  

2.Posté par Premier janvier le 03/03/2024 21:59 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler
Les frontières de l'Europe ne se trouvent pas en Europe.
Frontières, bords, limites ne peuvent que se toucher, sans séparation.
Ce n'est donc pas l'Europe le sujet.
Ni ce qu'elle dit. Fait. Pourquoi......
L'Europe est sous protection U.S.
On ne mord pas la main de son protecteur.
Un peu de flouze et ça devrait se résoudre.

3.Posté par Premier janvier le 03/03/2024 22:05 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler
En tant que citoyen je me refuse à financer un conflit.
A moins qu'ils ne soient des dollars.
Hé ta gueule hein pecnaud!

4.Posté par Rond ledaron le 27/03/2024 20:02 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler
Notre premier de cordée, président de son état se doit d'être exemplaire en prenant son paquetage pour crapahuter en Ukraine.

Nouveau commentaire :
Facebook Twitter

Les affirmations diffamatoires et les propos racistes, antisémites, islamophobes ne sont pas tolérés et seront donc supprimés. Idem pour les contributions trop longues ou n'ayant aucun rapport avec le sujet de l'article.

SOUTENEZ UNE PRESSE INDÉPENDANTE PAR UN DON DÉFISCALISÉ !