"L'affaire du voile", la bande dessinée à succès de Pétillon, dans laquelle le dessinateur lance son détective privé sur les traces d'une jeune fille voilée, sort cette semaine en France en version arabe.
"Tout ce qui va dans le sens d'échanges d'idées entre deux cultures différentes est positif", explique René Pétillon, à l'Institut du monde arabe à Paris, où il a présenté son livre mardi soir.
La bande dessinée a, dit-il, "cette capacité extraordinaire de permettre de traiter légèrement des choses sérieuses".
En plein débat sur la laïcité, le dessinateur du Canard Enchaîné a relevé le défi de faire rire du voile et des pratiques religieuses.
Dans "L'affaire du voile" (Albin Michel), sorti début 2006, Mme Pèlerin charge Jack Palmer de retrouver sa fille qui se serait convertie à l'Islam radical et l'enquêteur est bientôt confronté à toutes les tendances de l'Islam en région parisienne. Avec distribution équitable de baffes aux intégristes de tous bords.
"Je crois avoir traité le voile de façon directe et frontale" avec le souci "de ne pas faire de provocation", affirme Pétillon.
La version arabe publiée aujourd'hui est d'abord destinée à la communauté musulmane en France. "C'est une façon de jeter un pont entre les deux cultures. De montrer une famille occidentale catholique et une famille musulmane et de voir qu'elles sont confrontées aux mêmes problèmes", explique le journaliste algérien Tahar Hani, auteur de la traduction, à l'origine du projet.
Il s'agissait aussi, dit-il, de "montrer que dans le monde arabe, beaucoup de gens vivent l'Islam de façon apaisée".
"L'affaire du voile en arabe" est publié en France, avec un premier tirage de 8.000 exemplaires, mais des contacts sont en cours, selon les auteurs, avec des éditeurs dans plusieurs pays arabes, notamment en Algérie et au Liban.
"Je crois beaucoup à la circulation des livres, celui-là voyagera peut-être dans les bagages", souligne René Pétillon.
"Tout ce qui va dans le sens d'échanges d'idées entre deux cultures différentes est positif", explique René Pétillon, à l'Institut du monde arabe à Paris, où il a présenté son livre mardi soir.
La bande dessinée a, dit-il, "cette capacité extraordinaire de permettre de traiter légèrement des choses sérieuses".
En plein débat sur la laïcité, le dessinateur du Canard Enchaîné a relevé le défi de faire rire du voile et des pratiques religieuses.
Dans "L'affaire du voile" (Albin Michel), sorti début 2006, Mme Pèlerin charge Jack Palmer de retrouver sa fille qui se serait convertie à l'Islam radical et l'enquêteur est bientôt confronté à toutes les tendances de l'Islam en région parisienne. Avec distribution équitable de baffes aux intégristes de tous bords.
"Je crois avoir traité le voile de façon directe et frontale" avec le souci "de ne pas faire de provocation", affirme Pétillon.
La version arabe publiée aujourd'hui est d'abord destinée à la communauté musulmane en France. "C'est une façon de jeter un pont entre les deux cultures. De montrer une famille occidentale catholique et une famille musulmane et de voir qu'elles sont confrontées aux mêmes problèmes", explique le journaliste algérien Tahar Hani, auteur de la traduction, à l'origine du projet.
Il s'agissait aussi, dit-il, de "montrer que dans le monde arabe, beaucoup de gens vivent l'Islam de façon apaisée".
"L'affaire du voile en arabe" est publié en France, avec un premier tirage de 8.000 exemplaires, mais des contacts sont en cours, selon les auteurs, avec des éditeurs dans plusieurs pays arabes, notamment en Algérie et au Liban.
"Je crois beaucoup à la circulation des livres, celui-là voyagera peut-être dans les bagages", souligne René Pétillon.







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