Lundi, Israël a rejeté les demandes palestiniennes sur le nombre de prisonniers à libérer en échange du retour d'un soldat israélien capturé fin juin.
"Les demandes sont exagérées et bloquent tout progrès dans les négociations", a déclaré à l'AFP un haut dirigeant israélien, qui a requis l'anonymat.
Le quotidien arabe Asharq El-Awsat, basé à Londres, a rapporté lundi que les groupes palestiniens réclament la libération de 1.500 prisonniers en échange de Gilad Shalit.
Le Premier ministre Ehud Olmert a eu lundi des consultations sécuritaires à ce sujet, notamment avec Ofer Dekel, l'ancien directeur adjoint du Shin Beth, le service de sécurité intérieur israélien, chargé du dossier, selon un haut responsable israélien.
Ces derniers jours, les déclarations optimistes de dirigeants palestiniens se sont multipliées sur l'éventualité d'une solution proche sur un échange de prisonniers palestiniens contre le caporal Shalit, capturé fin juin à la lisière de la bande de Gaza.
Suite au large écho de ces déclarations dans les médias israéliens, plusieurs dirigeants israéliens ont appelé lundi à la retenue.
Le ministre de la Défense, Amir Peretz, a recommandé la discrétion sur les négociations en cours. "Ce processus doit se faire discrètement et toute déclaration superflue ne contribuera en rien au résultat que nous désirons tous", a-t-il déclaré à la radio militaire.
M. Peretz s'exprimait à la suite des déclarations dimanche du porte-parole Hamas faisant état d'une "importante percée" dans les négociations, propos que M. Peretz n'a toutefois pas démentis.
"Il n'y a, à ma connaissance, aucune percée dans les négociations pour la libération de Shalit. Il y a beaucoup d'informations (sur une percée) mais elles sont sans fondement", a déclaré de son côté à la radio militaire, le député Tzahi Hanegbi, qui préside l'importante commission parlementaire des Affaires étrangères et de la Défense.
Le père du soldat Noam Shalit a lui aussi exprimé ses réserves à la radio.
"Il n'y a pas d'avancée significative (dans les négociations sur un échange de prisonniers)", a-t-il déclaré. "Nous avons appris à ne pas nous emballer et à ne pas prendre chaque information pour argent comptant".
Dimanche, le porte-parole du Hamas, Abou Obeida, cité par la radio publique israélienne, avait estimé que si les négociations se poursuivaient "dans la direction actuelle", l'échange de prisonniers pourrait intervenir "très prochainement".
Jeudi, le Premier ministre palestinien Ismaïl Haniyeh, avait affirmé en Egypte que "le dossier des prisonniers palestiniens sera clos prochainement et leur libération, accompagnée de celle du soldat israélien", également.
"Les demandes sont exagérées et bloquent tout progrès dans les négociations", a déclaré à l'AFP un haut dirigeant israélien, qui a requis l'anonymat.
Le quotidien arabe Asharq El-Awsat, basé à Londres, a rapporté lundi que les groupes palestiniens réclament la libération de 1.500 prisonniers en échange de Gilad Shalit.
Le Premier ministre Ehud Olmert a eu lundi des consultations sécuritaires à ce sujet, notamment avec Ofer Dekel, l'ancien directeur adjoint du Shin Beth, le service de sécurité intérieur israélien, chargé du dossier, selon un haut responsable israélien.
Ces derniers jours, les déclarations optimistes de dirigeants palestiniens se sont multipliées sur l'éventualité d'une solution proche sur un échange de prisonniers palestiniens contre le caporal Shalit, capturé fin juin à la lisière de la bande de Gaza.
Suite au large écho de ces déclarations dans les médias israéliens, plusieurs dirigeants israéliens ont appelé lundi à la retenue.
Le ministre de la Défense, Amir Peretz, a recommandé la discrétion sur les négociations en cours. "Ce processus doit se faire discrètement et toute déclaration superflue ne contribuera en rien au résultat que nous désirons tous", a-t-il déclaré à la radio militaire.
M. Peretz s'exprimait à la suite des déclarations dimanche du porte-parole Hamas faisant état d'une "importante percée" dans les négociations, propos que M. Peretz n'a toutefois pas démentis.
"Il n'y a, à ma connaissance, aucune percée dans les négociations pour la libération de Shalit. Il y a beaucoup d'informations (sur une percée) mais elles sont sans fondement", a déclaré de son côté à la radio militaire, le député Tzahi Hanegbi, qui préside l'importante commission parlementaire des Affaires étrangères et de la Défense.
Le père du soldat Noam Shalit a lui aussi exprimé ses réserves à la radio.
"Il n'y a pas d'avancée significative (dans les négociations sur un échange de prisonniers)", a-t-il déclaré. "Nous avons appris à ne pas nous emballer et à ne pas prendre chaque information pour argent comptant".
Dimanche, le porte-parole du Hamas, Abou Obeida, cité par la radio publique israélienne, avait estimé que si les négociations se poursuivaient "dans la direction actuelle", l'échange de prisonniers pourrait intervenir "très prochainement".
Jeudi, le Premier ministre palestinien Ismaïl Haniyeh, avait affirmé en Egypte que "le dossier des prisonniers palestiniens sera clos prochainement et leur libération, accompagnée de celle du soldat israélien", également.







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