Sur le vif
Un an jour pour jour après la mort du jeune Sidi-Ahmed à la cité des 4000 à La Courneuve (Seine-Saint-Denis), sa famille et la municipalité, au milieu de plus de 200 personnes, lui ont rendu hommage lundi en donnant son nom à la maison des associations du quartier.
A la sortie de l'école, parents et enfants ont déposé en silence des fleurs au pied de la barre Balzac où il y a un an Sidi-Ahmed, 11 ans, avait été tué par une balle perdue tirée devant chez lui alors qu'il lavait la voiture se son père.
Ils ont ensuite suivi le père de Sidi-Ahmed qui ouvrait la marche, jusqu'à la maison des associations où plus de 200 personnes sont venues rendre hommage au jeune garçon.
"La famille du petit Sidi-Ahmed voulait laisser une trace de leur enfant dans la cité, nous en avons parlé ensemble et avons décidé de donner son nom à la maison des associations du quartier, de manière symbolique", a expliqué le maire de La Courneuve, Gilles Poux (PCF).
Les enfants de l'école Jolliot-Curie, très émus de la disparition de leur camarade, avaient confectionné une grande banderole jaune avec, dessus, des dessins à sa mémoire.
"Je connaissais bien Sidi-Ahmed car on était dans la même classe. C'était un garçon très gentil qui ne méritait pas ça. Je suis heureuse de voir qu'on ne l'a pas oublié un an après", raconte les larmes aux yeux la petite Kamaria, élève de CM2 dans cette école.
Sonia, mère de famille, habite la cité des 4000 depuis 35 ans : "On n'a plus vraiment envie de faire la fête des pères (qui l'année dernière tombait le même jour que le drame) depuis la mort de Sidi-Ahmed. C'est important de lui rendre hommage car ça aurait pu être notre enfant et il ne faut plus que ça se reproduise".
Eric Raoult, Député-maire du Raincy (UMP) avait fait le déplacement "par solidarité pour les habitants de La Courneuve, de manière symbolique et non politique".
Le maire du Bourget, Vincent Capo-Canellas (UDF), s'était également déplacé à la cité des 4000 en hommage à la famille de Sidi-Ahmed qui a déménagé pour s'installer dans sa ville peu de temps après le drame.
Le 19 juin 2005, Sidi-Ahmed, 11 ans, avait été mortellement atteint par une balle perdue au pied de la barre Balzac, où il habitait.
Quatre jeunes gens, dont l'auteur présumé du tir, ont été mis en examen depuis et l'instruction se poursuit pour déterminer les raisons de leur différend.
Dans les semaines qui avaient suivi, le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy s'était déplacé à trois reprises à La Courneuve, promettant de nettoyer au "Kärcher" la cité et de donner un emploi aux jeunes qui le "méritent".
Ces propos avaient été jugés blessants par une grande partie de la population concernée, celle-ci espérant toutefois que La Courneuve, devenue malgré elle le symbole des maux de la banlieue, bénéficierait de moyens supplémentaires.
A la sortie de l'école, parents et enfants ont déposé en silence des fleurs au pied de la barre Balzac où il y a un an Sidi-Ahmed, 11 ans, avait été tué par une balle perdue tirée devant chez lui alors qu'il lavait la voiture se son père.
Ils ont ensuite suivi le père de Sidi-Ahmed qui ouvrait la marche, jusqu'à la maison des associations où plus de 200 personnes sont venues rendre hommage au jeune garçon.
"La famille du petit Sidi-Ahmed voulait laisser une trace de leur enfant dans la cité, nous en avons parlé ensemble et avons décidé de donner son nom à la maison des associations du quartier, de manière symbolique", a expliqué le maire de La Courneuve, Gilles Poux (PCF).
Les enfants de l'école Jolliot-Curie, très émus de la disparition de leur camarade, avaient confectionné une grande banderole jaune avec, dessus, des dessins à sa mémoire.
"Je connaissais bien Sidi-Ahmed car on était dans la même classe. C'était un garçon très gentil qui ne méritait pas ça. Je suis heureuse de voir qu'on ne l'a pas oublié un an après", raconte les larmes aux yeux la petite Kamaria, élève de CM2 dans cette école.
Sonia, mère de famille, habite la cité des 4000 depuis 35 ans : "On n'a plus vraiment envie de faire la fête des pères (qui l'année dernière tombait le même jour que le drame) depuis la mort de Sidi-Ahmed. C'est important de lui rendre hommage car ça aurait pu être notre enfant et il ne faut plus que ça se reproduise".
Eric Raoult, Député-maire du Raincy (UMP) avait fait le déplacement "par solidarité pour les habitants de La Courneuve, de manière symbolique et non politique".
Le maire du Bourget, Vincent Capo-Canellas (UDF), s'était également déplacé à la cité des 4000 en hommage à la famille de Sidi-Ahmed qui a déménagé pour s'installer dans sa ville peu de temps après le drame.
Le 19 juin 2005, Sidi-Ahmed, 11 ans, avait été mortellement atteint par une balle perdue au pied de la barre Balzac, où il habitait.
Quatre jeunes gens, dont l'auteur présumé du tir, ont été mis en examen depuis et l'instruction se poursuit pour déterminer les raisons de leur différend.
Dans les semaines qui avaient suivi, le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy s'était déplacé à trois reprises à La Courneuve, promettant de nettoyer au "Kärcher" la cité et de donner un emploi aux jeunes qui le "méritent".
Ces propos avaient été jugés blessants par une grande partie de la population concernée, celle-ci espérant toutefois que La Courneuve, devenue malgré elle le symbole des maux de la banlieue, bénéficierait de moyens supplémentaires.
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