Une « banderole de la honte » fustigent les associations de défense des droits des Palestiniens. Le fronton de la mairie (PS) de Villeneuve-d'Ascq (Nord) s'est paré dimanche d'une inscription pour le moins controversée : « Liberté pour Guilad Shalit », y lit-on, en grands caractères.
Guilad Shalit ? Le soldat de l'armée israélienne d'occupation, capturé par les Palestiniens sur le territoire gazaoui, il y a quatre ans. Un anniversaire célébré chaque année dans plusieurs municipalités de France, qui en appellent à sa libération « immédiate et inconditionnelle », dixit le président Sarkozy. Un appel que n'entend pas la résistance palestinienne, qui ne compte libérer le Franco-Israélien qu'à la libération des prisonniers palestiniens, qui sont, eux, du nombre de 10 000, « sans compter les enfants », précise l'Association France-Palestine solidarité (AFPS).
L'association dénonce le « deux poids, deux mesures » infligé par l'État français à la situation d'un jeune Franco-Algérien, Salah Hammouri, en territoire israélien sans motifs probants. D'autant que le cas Shalit est perplexe : le droit français et international interdit à son citoyen de s'engager dans les opérations militaires d'un pays étranger.
Un « rassemblement de protestation » est prévu par les militants jeudi 2 septembre en face de l'hôtel de ville.
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