Sur le vif
Des gardiens de la prison spéciale américaine de Guantanamo (Cuba) ont décrit certains mauvais traitements infligés aux détenus comme une pratique commune dans le camp, affirme un sergent du corps des Marines américains dans une déclaration sur l'honneur obtenue par l'Associated Press.
Ce témoignage a été envoyé mercredi à l'Inspecteur général du département américain de la Défense par l'avocat de ce sergent, une femme travaillant comme conseillère légale pour le corps des Marines.
Celle-ci affirme dans ce document avoir discuté le 23 septembre dernier, dans un bar situé sur la base de Guantanamo, avec des hommes en civil se présentant comme des gardiens de la prison.
Un marin de 19 ans présenté comme s'appelant Bo "m'a dit à moi et aux autres gardiens qu'il avait battu différent détenus de la prison", affirme le sergent dans ce document. "Une des histoires de Bo racontaient comment il avait cogné la tête d'un prisonnier contre la porte d'une cellule. Bo disait que ces agissements étaient connus des autres" et qu'il n'avait jamais été sanctionné, ajoute-t-elle.
Sa déclaration a été transmise jeudi à l'Associated Press par le lieutenant-colonel Colby Vokey, coordinateur du corps des Marines pour l'ouest des Etats-Unis.
D'autres gardiens "ont également raconté leurs propres histoires sur des abus infligés aux détenus", poursuit le sergent. Ces abus incluent des coups, notamment au visage, des privations d'eau et "le retrait de privilèges sans raison". "D'après l'ensemble de la conversation, j'ai compris que le fait de frapper les détenus était une pratique courante" à Guantanamo, écrit le sergent.
Le lieutenant-colonel Colby Vokey a appelé à l'ouverture d'une enquête, estimant que les abus décrits "sont choquants et violent les lois internationales et américaines".
Le commandant Chito Peppler, porte-parole du Pentagone, a indiqué qu'une enquête serait bien menée. "Nous étudions cette déclaration et nous enquêterons sur ces allégations de manière exhaustive", a-t-il déclaré.
Un porte-parole de Guantanamo a indiqué que la direction de la prison collaborerait avec une éventuelle enquête sur ces déclarations.
Ce témoignage a été envoyé mercredi à l'Inspecteur général du département américain de la Défense par l'avocat de ce sergent, une femme travaillant comme conseillère légale pour le corps des Marines.
Celle-ci affirme dans ce document avoir discuté le 23 septembre dernier, dans un bar situé sur la base de Guantanamo, avec des hommes en civil se présentant comme des gardiens de la prison.
Un marin de 19 ans présenté comme s'appelant Bo "m'a dit à moi et aux autres gardiens qu'il avait battu différent détenus de la prison", affirme le sergent dans ce document. "Une des histoires de Bo racontaient comment il avait cogné la tête d'un prisonnier contre la porte d'une cellule. Bo disait que ces agissements étaient connus des autres" et qu'il n'avait jamais été sanctionné, ajoute-t-elle.
Sa déclaration a été transmise jeudi à l'Associated Press par le lieutenant-colonel Colby Vokey, coordinateur du corps des Marines pour l'ouest des Etats-Unis.
D'autres gardiens "ont également raconté leurs propres histoires sur des abus infligés aux détenus", poursuit le sergent. Ces abus incluent des coups, notamment au visage, des privations d'eau et "le retrait de privilèges sans raison". "D'après l'ensemble de la conversation, j'ai compris que le fait de frapper les détenus était une pratique courante" à Guantanamo, écrit le sergent.
Le lieutenant-colonel Colby Vokey a appelé à l'ouverture d'une enquête, estimant que les abus décrits "sont choquants et violent les lois internationales et américaines".
Le commandant Chito Peppler, porte-parole du Pentagone, a indiqué qu'une enquête serait bien menée. "Nous étudions cette déclaration et nous enquêterons sur ces allégations de manière exhaustive", a-t-il déclaré.
Un porte-parole de Guantanamo a indiqué que la direction de la prison collaborerait avec une éventuelle enquête sur ces déclarations.
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