Un tribunal de Manchester a condamné, lundi 2 juillet, un imam de 51 ans qui a plaidé coupable pour des voies de fait ayant causé des lésions corporelles sur des enfants de la mosquée de Crawford Street, à Rochdale, dans le Grand Manchester. Le procès a révélé qu’Abdul Rauf infligeait des coups de pied, des gifles et d’autres formes de sévices physiques aux enfants dont il avait la charge en tant qu’enseignant.
Les méthodes de cet imam auraient pu passer inaperçues si un enfant n’avait pas raconté à un de ses enseignants qu’Abdul Rauf lui infligeait divers sévices physiques à la mosquée. Une enquête a alors été ouverte et le visionnage de 40 heures de vidéosurveillance a révélé pas moins de 109 préjudices physiques perpétrés par l’imam.
Selon le témoignage d’un élève, Abdul Rauf l’aurait traité de « homosexuel » avant d’enlever sa chaussette et de l’utiliser pour le frapper à la tête. À une autre occasion, l’imam lui aurait également donné des coups de pied avant de le gifler, le faisant tomber contre un pilier. Même si, à l’origine, seules deux plaintes ont été déposées contre cet imam, les vidéosurveillances ont révélé qu’Abdul Rauf a fait plusieurs victimes.
Pour le juge Michael Duck qui lui a attribué une peine de 17 mois d’emprisonnement, Abdul Rauf a eu des gestes « humiliants » et « dégradants » envers ses victimes. « Ces jeunes hommes s’attendaient à être éduqués dans les voies de l’islam et la manière dont vous avez agi n’est pas du tout acceptable par rapport à l’éthique de votre foi. Votre communauté vous a accordé un haut niveau de respect et de confiance et ces enfants venaient à la mosquée pour être enseignés par vous. Il y a une partie de vous qui croyait que vous étiez intouchable dans ce contexte », a-t-il signifié.
Du côté de la défense, l’avocat Ahmed Nadim a tenté de plaider que l’action de cet imam n’était liée en rien avec les enfants, mais à son incompréhension des méthodes pédagogiques applicables. Après l’audience, l’inspecteur Phil Key de Rochdale a qualifié Abdul Rauf de « tyran » qui martyrisait des enfants. Il a affirmé que la police collabore avec « le Conseil municipal de Rochdale, le Conseil des mosquées et d’autres partenaires pour s’assurer que ce type de comportement ne se répète jamais ». Il a également exhorté les autres victimes à contacter la police, saluant au passage le courage de ceux qui ont osé porter plainte.
Les méthodes de cet imam auraient pu passer inaperçues si un enfant n’avait pas raconté à un de ses enseignants qu’Abdul Rauf lui infligeait divers sévices physiques à la mosquée. Une enquête a alors été ouverte et le visionnage de 40 heures de vidéosurveillance a révélé pas moins de 109 préjudices physiques perpétrés par l’imam.
Selon le témoignage d’un élève, Abdul Rauf l’aurait traité de « homosexuel » avant d’enlever sa chaussette et de l’utiliser pour le frapper à la tête. À une autre occasion, l’imam lui aurait également donné des coups de pied avant de le gifler, le faisant tomber contre un pilier. Même si, à l’origine, seules deux plaintes ont été déposées contre cet imam, les vidéosurveillances ont révélé qu’Abdul Rauf a fait plusieurs victimes.
Pour le juge Michael Duck qui lui a attribué une peine de 17 mois d’emprisonnement, Abdul Rauf a eu des gestes « humiliants » et « dégradants » envers ses victimes. « Ces jeunes hommes s’attendaient à être éduqués dans les voies de l’islam et la manière dont vous avez agi n’est pas du tout acceptable par rapport à l’éthique de votre foi. Votre communauté vous a accordé un haut niveau de respect et de confiance et ces enfants venaient à la mosquée pour être enseignés par vous. Il y a une partie de vous qui croyait que vous étiez intouchable dans ce contexte », a-t-il signifié.
Du côté de la défense, l’avocat Ahmed Nadim a tenté de plaider que l’action de cet imam n’était liée en rien avec les enfants, mais à son incompréhension des méthodes pédagogiques applicables. Après l’audience, l’inspecteur Phil Key de Rochdale a qualifié Abdul Rauf de « tyran » qui martyrisait des enfants. Il a affirmé que la police collabore avec « le Conseil municipal de Rochdale, le Conseil des mosquées et d’autres partenaires pour s’assurer que ce type de comportement ne se répète jamais ». Il a également exhorté les autres victimes à contacter la police, saluant au passage le courage de ceux qui ont osé porter plainte.