Sur le vif
Des ONG africaines de défense de la liberté d'expression ont affirmé lundi que le gouvernement gambien leur avait interdit de tenir les 29 et 30 juin à Banjul un forum sur la "liberté d'expression" dans ce pays, à la veille du sommet de l'Union africaine (UA).
"Le Comité de coordination mis sur pied par le gouvernement de Gambie pour superviser le sommet de l'UA s'est opposé à ce que des organisations de la société civile tiennent un forum sur la liberté d'expression dans le pays", déplore un communiqué signé par 16 organisations de défense de la liberté de la presse.
D'après cette source, l'interdiction a été notifiée aux responsables de l'hôtel où devait avoir lieu le forum et auxquels le Comité a demandé "de surseoir au forum (...) jusqu'à ce qu'il soit approuvé par le gouvernement" gambien.
"Cette action du gouvernement montre clairement son hostilité au respect des droits de l'homme", souligne le communiqué, estimant qu'"il est inacceptable de conditionner un forum d'ONG, qui doit traiter d'une question aussi fondamentale que la liberté d'expression, à l'autorisation d'un gouvernement".
Le communiqué soutient que "le gouvernement de Yahya Jammeh (le président gambien) a peur que les ONG utilisent le sommet de l'UA pour dénoncer la vague de violations des droits de l'Homme de son régime", marquée par "l'arrestation d'un nombre impressionnant de citoyens gambiens, dont des journalistes", depuis l'annonce de la tentative de coup d'Etat en mars dernier.
Les ONG, parmi lesquelles la Gambia Press Union (GPU, principal syndicat de la presse gambienne) ont cité la Gambie parmi "les six pays d'Afrique où les violations de la liberté d'expression sont les plus alarmantes".
Interrogé par l'AFP, Madi Ceesay, président du GPU et directeur du bi-hebdomadaire privé gambien The Independant, interdit de parution de puis mars dernier, a évoqué l'éventualité de "transférer ce forum à Dakar".
Plusieurs chefs d'Etat africains prendront part à un sommet de l'UA le 1er et 2 juillet dans la capitale gambienne.
En avril dernier l'organisation Reporters sans frontières (RSF) avait déjà invité l'UA à "reporter" ce sommet, en raison de la multiplication des "cas de violation de la liberté de la presse en Gambie"
"Le Comité de coordination mis sur pied par le gouvernement de Gambie pour superviser le sommet de l'UA s'est opposé à ce que des organisations de la société civile tiennent un forum sur la liberté d'expression dans le pays", déplore un communiqué signé par 16 organisations de défense de la liberté de la presse.
D'après cette source, l'interdiction a été notifiée aux responsables de l'hôtel où devait avoir lieu le forum et auxquels le Comité a demandé "de surseoir au forum (...) jusqu'à ce qu'il soit approuvé par le gouvernement" gambien.
"Cette action du gouvernement montre clairement son hostilité au respect des droits de l'homme", souligne le communiqué, estimant qu'"il est inacceptable de conditionner un forum d'ONG, qui doit traiter d'une question aussi fondamentale que la liberté d'expression, à l'autorisation d'un gouvernement".
Le communiqué soutient que "le gouvernement de Yahya Jammeh (le président gambien) a peur que les ONG utilisent le sommet de l'UA pour dénoncer la vague de violations des droits de l'Homme de son régime", marquée par "l'arrestation d'un nombre impressionnant de citoyens gambiens, dont des journalistes", depuis l'annonce de la tentative de coup d'Etat en mars dernier.
Les ONG, parmi lesquelles la Gambia Press Union (GPU, principal syndicat de la presse gambienne) ont cité la Gambie parmi "les six pays d'Afrique où les violations de la liberté d'expression sont les plus alarmantes".
Interrogé par l'AFP, Madi Ceesay, président du GPU et directeur du bi-hebdomadaire privé gambien The Independant, interdit de parution de puis mars dernier, a évoqué l'éventualité de "transférer ce forum à Dakar".
Plusieurs chefs d'Etat africains prendront part à un sommet de l'UA le 1er et 2 juillet dans la capitale gambienne.
En avril dernier l'organisation Reporters sans frontières (RSF) avait déjà invité l'UA à "reporter" ce sommet, en raison de la multiplication des "cas de violation de la liberté de la presse en Gambie"
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