Sur le vif
Fouad Siniora, Premier ministre libanais, a accusé le Hezbollah de préparer un coup de force pour le renverser.
Jeudi soir, le cheikh Hassan Nasrallah, chef de file du mouvement chiite, avait promis devant des milliers de partisans de l'opposition rassemblés dans le centre de Beyrouth de poursuivre jusqu'à la victoire le mouvement lancé il y a huit jours pour faire tomber le gouvernement, en organisant des "sit-in" de protestation près des bureaux du Premier ministre.
Nasrallah a accusé certains membres de la majorité antisyrienne d'avoir fait pression sur Washington pour amener Israël à intervenir militairement l'été dernier contre le Hezbollah au Liban.
Fouad Siniora a répliqué dans une allocution télévisée, rejetant les accusations du leader chiite et accusant le Parti de Dieu de chercher à intimider ses adversaires.
"Vous n'êtes pas notre Dieu et le parti (Hezbollah) n'est pas notre Dieu (...) Qui vous permet de dire que vous avez raison et que tous ceux qui ne disent pas comme vous ont tort ?", a lancé le Premier ministre, un musulman sunnite.
Un dignitaire sunnite, justement, a pourtant conduit vendredi matin la grande prière hebdomadaire devant les milliers de chiites qui campent depuis une semaine dans le centre de la capitale.
"Cette manifestation de masse n'est pas pour les chiites, les sunnites ou tout autre culte", a lancé Fathi Yakan, chef de file d'un parti sunnite membre de l'opposition. "Compatriotes libanais, sunnites et chiites, druzes et chrétiens, prenez garde à un glissement vers l'horreur de l'affrontement !", a-t-il poursuivi.
Jeudi soir, le cheikh Hassan Nasrallah, chef de file du mouvement chiite, avait promis devant des milliers de partisans de l'opposition rassemblés dans le centre de Beyrouth de poursuivre jusqu'à la victoire le mouvement lancé il y a huit jours pour faire tomber le gouvernement, en organisant des "sit-in" de protestation près des bureaux du Premier ministre.
Nasrallah a accusé certains membres de la majorité antisyrienne d'avoir fait pression sur Washington pour amener Israël à intervenir militairement l'été dernier contre le Hezbollah au Liban.
Fouad Siniora a répliqué dans une allocution télévisée, rejetant les accusations du leader chiite et accusant le Parti de Dieu de chercher à intimider ses adversaires.
"Vous n'êtes pas notre Dieu et le parti (Hezbollah) n'est pas notre Dieu (...) Qui vous permet de dire que vous avez raison et que tous ceux qui ne disent pas comme vous ont tort ?", a lancé le Premier ministre, un musulman sunnite.
Un dignitaire sunnite, justement, a pourtant conduit vendredi matin la grande prière hebdomadaire devant les milliers de chiites qui campent depuis une semaine dans le centre de la capitale.
"Cette manifestation de masse n'est pas pour les chiites, les sunnites ou tout autre culte", a lancé Fathi Yakan, chef de file d'un parti sunnite membre de l'opposition. "Compatriotes libanais, sunnites et chiites, druzes et chrétiens, prenez garde à un glissement vers l'horreur de l'affrontement !", a-t-il poursuivi.
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