Sur le vif
Une fête peut en gâcher une autre. Le Conseil français du culte musulman (CFCM) a estimé mardi que les conditions n'étaient «pas réunies pour un déroulement normal » de l’Aïd al-Kebir en raison de la coïncidence entre la grande fête du Sacrifice et celle du Jour de l'An. Le CFCM s'inquiète notamment d'«une insuffisance des abattoirs ouverts» ce jour-là, de «l'indisponibilité des médecins vétérinaires, des surcoûts de frais imposés à la communauté musulmane de France et des difficultés de mobilisation des services d'ordre, tout ceci étant inégal par ailleurs selon les régions».
Dans plusieurs régions en effet, très peu d'abattoirs seront ouverts et un surcoût est souvent imposé, allant jusqu'à 80 euros par mouton, ce qui peut faire grimper le prix jusqu'à 280 euros. Or, selon les chiffres officiels, 127.000 moutons ont été abattus légalement pour le dernier Aïd dans 178 abattoirs pérennes et 33 temporaires.
Le vice-président du CFCM, Fouad Alaoui, a dénoncé «une volonté implicite de pousser les gens à ne pas faire le sacrifice alors que nous avons essayé depuis des années de mettre en place une dynamique pour inciter à aller dans les abattoirs». Côté pouvoirs publics, «l'administration met en place un dialogue permanent pour arriver à aboutir au maximum de solutions pratiques», selon Didier Leschi, chef du bureau des cultes au ministère de l'Intérieur.
Le CFCM se retrouvera le 19 décembre pour examiner la situation.
Dans plusieurs régions en effet, très peu d'abattoirs seront ouverts et un surcoût est souvent imposé, allant jusqu'à 80 euros par mouton, ce qui peut faire grimper le prix jusqu'à 280 euros. Or, selon les chiffres officiels, 127.000 moutons ont été abattus légalement pour le dernier Aïd dans 178 abattoirs pérennes et 33 temporaires.
Le vice-président du CFCM, Fouad Alaoui, a dénoncé «une volonté implicite de pousser les gens à ne pas faire le sacrifice alors que nous avons essayé depuis des années de mettre en place une dynamique pour inciter à aller dans les abattoirs». Côté pouvoirs publics, «l'administration met en place un dialogue permanent pour arriver à aboutir au maximum de solutions pratiques», selon Didier Leschi, chef du bureau des cultes au ministère de l'Intérieur.
Le CFCM se retrouvera le 19 décembre pour examiner la situation.
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