Sur le vif
Jean-Yves Le Bouillonec, maire de Cachan (PS), s'est adressé directement mardi soir aux quelque 200 ex-squatteurs qui occupent un gymnase d'un groupe scolaire de la ville pour leur proposer une "initiative" et leur demander de partir.
"Les solutions que j'ai proposées ont été refusées soit par l'Etat soit par vos délégués. C'est le blocage. On vous a accueillis pour ne pas vous laisser tomber mais nous devons libérer ce gymnase pour la rentrée des classes de lundi", a déclaré le maire aux familles regroupées dans l'établissement.
Avec l'aide d'un mégaphone, accompagné par un ex-squatteur qui traduisait ses propos en bambara, langue malienne, M. Le Bouillonec a proposé une "initiative" : dresser une liste des familles en situation régulière qui veulent partir à l'hôtel en attendant d'être relogées, de celles qui ne veulent pas aller à l'hôtel et des familles en situation irrégulière.
Conspué quand il a proposé de dresser des listes de sans-papiers, le maire de Cachan a en revanche été applaudi au terme de son discours.
L'édile, qui estime que le blocage est dû à la situation des sans-papiers, a pris un engagement : qu'ils ne soient pas interpellés et que l'Etat reconnaisse des associations chargées de les accompagner. Face aux doutes des familles, il a répété que c'était une "garantie" de sa part.
Il a aussi indiqué qu'il avait obtenu des logements de l'OPAC et que les 120 ex-squatteurs de Cachan qui sont hébergés dans des hôtels depuis l'expulsion du Crous seraient relogés "définitivement" d'ici cinq semaines.
Les services de la ville de Cachan doivent se présenter mercredi à 10h00 au gymnase pour dresser des listes des sans-papiers et des familles en situation régulière qui veulent quitter le gymnase pour l'hôtel.
Les ex-squatteurs ont annoncé la tenue d'une conférence de presse en présence d'artistes (Benabar, Jacques Weber) mercredi à 11h00 dans le gymnase et d'une manifestation de soutien à 18h00 à Paris.
"Les solutions que j'ai proposées ont été refusées soit par l'Etat soit par vos délégués. C'est le blocage. On vous a accueillis pour ne pas vous laisser tomber mais nous devons libérer ce gymnase pour la rentrée des classes de lundi", a déclaré le maire aux familles regroupées dans l'établissement.
Avec l'aide d'un mégaphone, accompagné par un ex-squatteur qui traduisait ses propos en bambara, langue malienne, M. Le Bouillonec a proposé une "initiative" : dresser une liste des familles en situation régulière qui veulent partir à l'hôtel en attendant d'être relogées, de celles qui ne veulent pas aller à l'hôtel et des familles en situation irrégulière.
Conspué quand il a proposé de dresser des listes de sans-papiers, le maire de Cachan a en revanche été applaudi au terme de son discours.
L'édile, qui estime que le blocage est dû à la situation des sans-papiers, a pris un engagement : qu'ils ne soient pas interpellés et que l'Etat reconnaisse des associations chargées de les accompagner. Face aux doutes des familles, il a répété que c'était une "garantie" de sa part.
Il a aussi indiqué qu'il avait obtenu des logements de l'OPAC et que les 120 ex-squatteurs de Cachan qui sont hébergés dans des hôtels depuis l'expulsion du Crous seraient relogés "définitivement" d'ici cinq semaines.
Les services de la ville de Cachan doivent se présenter mercredi à 10h00 au gymnase pour dresser des listes des sans-papiers et des familles en situation régulière qui veulent quitter le gymnase pour l'hôtel.
Les ex-squatteurs ont annoncé la tenue d'une conférence de presse en présence d'artistes (Benabar, Jacques Weber) mercredi à 11h00 dans le gymnase et d'une manifestation de soutien à 18h00 à Paris.
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