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Sur le vif

En Algérie, un colloque veut concilier les maths au vivre ensemble

Rédigé par Benjamin Andria | Jeudi 19 Juillet 2018 à 12:45

           


L'Algérie a abrité le 70e colloque de la Commission internationale pour l’étude et l’amélioration de l’enseignement des mathématiques (CIEAEM), une première en dehors du continent européen. Placée cette année, sous le haut patronage de la présidence de la République algérienne, cette édition, organisée du 15 au 19 juillet à l'Université de Mostaganem, a eu pour thème « Mathématiques et Vivre Ensemble, processus social et principe didactique ».

Ce colloque « nous invite à nous poser la question : quelle est la relation entre les mathématiques et le Vivre ensemble ? (…) Comment ne pas se poser cette question alors que les mathématiques aujourd’hui occupent, organisent notre vie au quotidien », a déclaré Khaled Bentounès, guide spirituel de la voie soufie Alawiya, initiateur de la Journée internationale du vivre ensemble en paix, dans son discours prononcé à la cérémonie d'ouverture.

Pour lui, le défi de la rencontre est de concilier « une science de l’abstrait, la plus exigeante, la plus rationnelle, dont les fondements sont l’argumentation, l’usage du raisonnement, le partage des preuves et la validation par les pairs » avec le vivre ensemble, qu'il décrit comme une « utopie, un pari sur le meilleur du génie de l’homme », une « éthique de vie, une vision qui réunit, qui réconcilie, une pédagogie de l’altérité ».

« Les mathématiques ont longtemps été la principale préoccupation de l'homme qui veut bâtir une civilisation, qui réalise plus de progrès, plus de respect de l'environnement, et l'exploitation des richesses de la terre et les énergies nécessaires à la continuité de la vie. Aujourd'hui, les mathématiques ont abordé le champ de la coexistence pacifique entre différents peuples pour partager et soutenir le concept de vivre ensemble en paix entre les humains en réalisant le développement souhaité au profit de toute l'humanité et pour la jouissance du bonheur sur Terre », a relevé Tahar Hajjar, ministre algérien de l'Enseignement supérieur, qui souhaite voir se développer dans son pays « des méthodes d'enseignement des mathématique et l'encouragement des étudiants à opter pour cette science fondamentale ».

De son côté, Abdenour Rabhi, wali de Mostaganem où le colloque se déroule, salue l’initiative d’avoir organisé l'évènement en Algérie, un pays qu’il décrit comme une « terre de grande réconciliation, rapprochement des cultures humaines, terre de dialogue, d’échange et de compatibilité ».

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Réagissez ! A vous la parole.

1.Posté par Alfred le 19/07/2018 18:49 | Alerter
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Les maths ça sert à dire de ce qui existe que ça existe. Ils servent à démontrer.
Une ligne droite est une ligne droite par exemple.
On peut aussi dire d'une ligne droite qu'elle est une succession de points collés les uns aux autres.
Un point puis un autre point, puis encore un autre ont fini par faire une ligne droite.
Ou un tiret accolé à un autre tiret ont fini par faire une ligne droite.
Cette dernière peut avoir un début et une fin ou pas.Les lignes droites sont une succession de points, de tirets ou sont elles des lignes.
Ca dépend. Elles sont ce que l'on dit qu'elles sont. Une partie. Dix. Vingt. Mille. Etc. La République ça s'écrit comment en formule mathématique par exemple. Ca n'existe pas. Les mathématiques servent à dire de ce qui existe que ça existe mais ils ne savent pas faire la démonstration de tout ce qui existe que ça existe.

2.Posté par Cricri le 19/07/2018 19:03 | Alerter
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Une salle de cinéma remplie de spectateurs il y a peu de vide. Puis lorsque ces derniers sont partis il se met à y avoir beaucoup plus de vide. Bien évidemment les gens sont ailleurs. Le vide n'existe donc pas. Il est comblé puis il ne l'est plus. Et inversement. Dire du vide qu'il est du vide c'est très juste. Mais le problème ce que ce n'est vrai qu'à certains moments.


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