Sur le vif
Les premiers résultats des municipales à Téhéran confirment l'échec des partisans ultraconservateurs du président Mahmoud Ahmadinejad, après celui subi aux municipales en province et pour l'élection à l'Assemblée des experts.
La liste des partisans de M. Ahmadinejad n'obtient que trois sièges sur les quinze du conseil municipal de la capitale, selon des résultats portant sur 186.000 voix, soit seulement 8% des voix exprimées lors du scrutin de vendredi.
Des résultats non officiels donnés par les deux agences Fars et Mehr, portant sur 513.000 voix, confirment cette tendance.
Les réformateurs ont à nouveau dénoncé la lenteur des opérations de dépouillement et les retards dans l'annonce de résultats pour la capitale.
"Lundi midi, le ministère de l'Intérieur avait les résultats sur la moitié des voix, mais ils traînent les pieds pour donner ces résultats qui nous sont favorables", a déclaré à l'AFP un haut dirigeant réformateur.
Sept candidats de la liste des conservateurs modérés, soutenant l'actuel maire de Téhéran Mohammad Bagher Ghalibaf, font partie des quinze premiers candidats arrivés en tête. Il faut y ajouter un candidat indépendant, le lutteur Alireza Dabir, proche des conservateurs.
Mehdi Chamran, le président du conseil municipal sortant, et Morteza Talaïe, ex-chef de la police de la capitale, têtes de listes de la coalition des conservateurs, arrivent en tête.
Les réformateurs ont quatre candidats qualifiés, contre trois seulement pour la liste des partisans de M. Ahmadinejad, intitulée "La bonne odeur de servir". Parvine Ahmadinejad, soeur du président et tête de liste, n'arrive qu'en onzième position, derrière les candidats réformateurs.
La liste des fidèles du président Ahmadinejad a également dénoncé "des irrégularités" et demandé un recompte des bulletins dont les résultats ont été annoncés.
Les partisans du président ont déjà subi une défaite aux élections de l'Assemblée des experts, avec la très nette victoire de l'ancien président Akbar Hachémi Rafsandjani.
L'Assemblée des experts est chargée de nommer, superviser l'activité et éventuellement démettre le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei.
Selon des résultats officiels non définitifs, M. Rafsandjani a obtenu deux fois plus de voix que son principal adversaire ultraconservateur, l'ayatollah Mohammad Taghi Mesbah Yazdi.
Les partisans de l'ayatollah, considéré comme le parrain spirituel de M. Ahmadinejad, avaient appelé les électeurs à ne pas voter pour M. Rafsandjani.
De même, selon des résultats officiels, les partisans de M. Ahmadinejad ont subi un échec un peu partout en province face aux conservateurs modérés et aux réformateurs.
Enfin, pour les législatives partielles à Téhéran, un conservateur modéré, Hassan Ghafourifard, et une réformatrice, Soheila Jelodarzadeh, ont été élus.
"Le gouvernement respectera les résultats des élections quels qu'ils soient et n'a pas de position partisane", a déclaré le porte-parole du gouvernement Gholamhossein Elham.
Selon le ministère de l'Intérieur, les résultats définitifs des municipales de Téhéran devraient être annoncés mardi.
La liste des partisans de M. Ahmadinejad n'obtient que trois sièges sur les quinze du conseil municipal de la capitale, selon des résultats portant sur 186.000 voix, soit seulement 8% des voix exprimées lors du scrutin de vendredi.
Des résultats non officiels donnés par les deux agences Fars et Mehr, portant sur 513.000 voix, confirment cette tendance.
Les réformateurs ont à nouveau dénoncé la lenteur des opérations de dépouillement et les retards dans l'annonce de résultats pour la capitale.
"Lundi midi, le ministère de l'Intérieur avait les résultats sur la moitié des voix, mais ils traînent les pieds pour donner ces résultats qui nous sont favorables", a déclaré à l'AFP un haut dirigeant réformateur.
Sept candidats de la liste des conservateurs modérés, soutenant l'actuel maire de Téhéran Mohammad Bagher Ghalibaf, font partie des quinze premiers candidats arrivés en tête. Il faut y ajouter un candidat indépendant, le lutteur Alireza Dabir, proche des conservateurs.
Mehdi Chamran, le président du conseil municipal sortant, et Morteza Talaïe, ex-chef de la police de la capitale, têtes de listes de la coalition des conservateurs, arrivent en tête.
Les réformateurs ont quatre candidats qualifiés, contre trois seulement pour la liste des partisans de M. Ahmadinejad, intitulée "La bonne odeur de servir". Parvine Ahmadinejad, soeur du président et tête de liste, n'arrive qu'en onzième position, derrière les candidats réformateurs.
La liste des fidèles du président Ahmadinejad a également dénoncé "des irrégularités" et demandé un recompte des bulletins dont les résultats ont été annoncés.
Les partisans du président ont déjà subi une défaite aux élections de l'Assemblée des experts, avec la très nette victoire de l'ancien président Akbar Hachémi Rafsandjani.
L'Assemblée des experts est chargée de nommer, superviser l'activité et éventuellement démettre le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei.
Selon des résultats officiels non définitifs, M. Rafsandjani a obtenu deux fois plus de voix que son principal adversaire ultraconservateur, l'ayatollah Mohammad Taghi Mesbah Yazdi.
Les partisans de l'ayatollah, considéré comme le parrain spirituel de M. Ahmadinejad, avaient appelé les électeurs à ne pas voter pour M. Rafsandjani.
De même, selon des résultats officiels, les partisans de M. Ahmadinejad ont subi un échec un peu partout en province face aux conservateurs modérés et aux réformateurs.
Enfin, pour les législatives partielles à Téhéran, un conservateur modéré, Hassan Ghafourifard, et une réformatrice, Soheila Jelodarzadeh, ont été élus.
"Le gouvernement respectera les résultats des élections quels qu'ils soient et n'a pas de position partisane", a déclaré le porte-parole du gouvernement Gholamhossein Elham.
Selon le ministère de l'Intérieur, les résultats définitifs des municipales de Téhéran devraient être annoncés mardi.
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