Sur le vif
Le nombre de plus en plus important d'Algériens retournant au pays a été le principal sujet de discussion lors d'une conférence organisée mardi 13 juin à Alger, et intitulée "Algérie-Europe: Quel avenir ?" Cette conférence était organisée par le Réseau Inter-Maghreb économie et société.
Selon M. Musette, spécialiste des migrations au Centre de recherche en économie appliquée et au développement, les statistiques rapportées par les services des Douanes algériennes font apparaître que près de 2 000 expatriés algériens revenaient chaque année au pays entre 1987 et 1998. Ce nombre est passé à 5 000 et 6 000 depuis 2000. Le retour des expatriés, qui s'étaient le plus souvent installés en France, trouverait sa source dans les signes de reprise économique et d'un environnement plus sûr en Algérie. D'autres facteurs déterminants seraient la difficulté à obtenir des visas et la montée de la xénophobie en France, selon M. Musette.
Le retour des expatriés algériens "s'organise mieux et devient plus intense. La perception qu'ont les gens des migrations algériennes changera lorsqu'ils verront ces chiffres", a-t-il indiqué à des journalistes lors de cette conférence.
L'émigration économique de masse avait commencé à la veille de l'indépendance, en 1962, et avait entraîné un véritable exode des cerveaux pour l'Algérie. Les années 1990 avaient connu une autre période de migrations de masse, lors de la période d'intenses violences et d'instabilité qu'avait connues le pays.
Les flux migratoires ont entraîné l'installation de près de 1,3 million d'Algériens dans les pays européens, selon les statistiques 2003 de l'Organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE). Cette organisation avait révélé que 35,6 pour cent des gens se considéraient encore comme citoyens algériens, tandis que 64,4 pour cent disaient avoir adopté la nationalité de leur pays d'accueil.
M. Musette note que la population migrante algérienne diminue comparée à d'autres populations étrangères en France. Le taux est tombé de 21,7 pour cent en 1982 à 17,1 pour cent en 1990, puis à 14,6 pour cent en 1999.
Cette tendance au retour des expatriés s'accompagne d'un transfert significatif de fonds. Le total de ces fonds transférés en Algérie est passé à 1,4 milliard de dollars en 2004, selon une étude de la Banque européenne d'investissement. M. Musette a fait savoir que les études en cours fourniraient prochainement des renseignements sur le statut social des personnes retournant en Algérie.
Selon M. Musette, spécialiste des migrations au Centre de recherche en économie appliquée et au développement, les statistiques rapportées par les services des Douanes algériennes font apparaître que près de 2 000 expatriés algériens revenaient chaque année au pays entre 1987 et 1998. Ce nombre est passé à 5 000 et 6 000 depuis 2000. Le retour des expatriés, qui s'étaient le plus souvent installés en France, trouverait sa source dans les signes de reprise économique et d'un environnement plus sûr en Algérie. D'autres facteurs déterminants seraient la difficulté à obtenir des visas et la montée de la xénophobie en France, selon M. Musette.
Le retour des expatriés algériens "s'organise mieux et devient plus intense. La perception qu'ont les gens des migrations algériennes changera lorsqu'ils verront ces chiffres", a-t-il indiqué à des journalistes lors de cette conférence.
L'émigration économique de masse avait commencé à la veille de l'indépendance, en 1962, et avait entraîné un véritable exode des cerveaux pour l'Algérie. Les années 1990 avaient connu une autre période de migrations de masse, lors de la période d'intenses violences et d'instabilité qu'avait connues le pays.
Les flux migratoires ont entraîné l'installation de près de 1,3 million d'Algériens dans les pays européens, selon les statistiques 2003 de l'Organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE). Cette organisation avait révélé que 35,6 pour cent des gens se considéraient encore comme citoyens algériens, tandis que 64,4 pour cent disaient avoir adopté la nationalité de leur pays d'accueil.
M. Musette note que la population migrante algérienne diminue comparée à d'autres populations étrangères en France. Le taux est tombé de 21,7 pour cent en 1982 à 17,1 pour cent en 1990, puis à 14,6 pour cent en 1999.
Cette tendance au retour des expatriés s'accompagne d'un transfert significatif de fonds. Le total de ces fonds transférés en Algérie est passé à 1,4 milliard de dollars en 2004, selon une étude de la Banque européenne d'investissement. M. Musette a fait savoir que les études en cours fourniraient prochainement des renseignements sur le statut social des personnes retournant en Algérie.
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