Sur le vif
Quatre députés islamistes jordaniens, qui avaient présenté leurs condoléances aux proches du chef d'Al-Qaïda en Irak, Abou Moussab al-Zarqaoui, tué dans un raid aérien, ont été interpellés dimanche, a-t-on appris de source officielle.
"Les députés Mohammed Abou Fares, Jaafar al-Hourani, Ibrahim al-Machoukhi et Ali Abou Soukar ont été interpellés pour être interrogés sur des déclarations concernant le terroriste Abou Moussan al-Zarqaoui", a déclaré le porte-parole du gouvernement Nasser Jawdat, cité par l'agence officielle Petra.
"La Jordanie s'oppose au terrorisme à tous les niveaux, à ceux qui le soutiennent et aux terroristes", a-t-il ajouté.
Selon des sources judiciaires, le procureur général décidera de la libération ou d'éventuelles poursuites contre les quatre députés du Front de l'Action islamique (FAI) après la fin des investigations.
Des sources sécuritaires avaient annoncé auparavant l'arrestation de MM. Hourani et Abou Fares, qui avait qualifié le terroriste jordanien de "martyr".
"La déclarations des députés ont suscité la réprobation du peuple jordanien, ce qui constitue une violation claire de la loi sur les tentatives de semer la discorde", a ajouté le porte-parole du gouvernement.
Les familles des victimes des attentats d'Amman, en novembre 2005, revendiqués par Zarqaoui, ont vivement dénoncé les quatre députés islamistes pour avoir présenté leurs condoléances aux proches du chef d'Al-Qaïda en Irak, tué mercredi dans un raid aérien américain au nord de Bagdad.
D'après la presse jordanienne, les quatre députés du FAI, dont trois originaires de la ville natale de l'ancien chef terroriste, Zarqa, au nord-est d'Amman, ont présenté vendredi leurs condoléances à ses proches.
Le 9 novembre, des attentats meurtriers contre trois hôtels à Amman avaient fait 60 morts. Ils avaient été revendiqués par Abou Moussab al-Zarqaoui, dont la tête était mise à prix pour 25 millions de dollars.
"Les députés Mohammed Abou Fares, Jaafar al-Hourani, Ibrahim al-Machoukhi et Ali Abou Soukar ont été interpellés pour être interrogés sur des déclarations concernant le terroriste Abou Moussan al-Zarqaoui", a déclaré le porte-parole du gouvernement Nasser Jawdat, cité par l'agence officielle Petra.
"La Jordanie s'oppose au terrorisme à tous les niveaux, à ceux qui le soutiennent et aux terroristes", a-t-il ajouté.
Selon des sources judiciaires, le procureur général décidera de la libération ou d'éventuelles poursuites contre les quatre députés du Front de l'Action islamique (FAI) après la fin des investigations.
Des sources sécuritaires avaient annoncé auparavant l'arrestation de MM. Hourani et Abou Fares, qui avait qualifié le terroriste jordanien de "martyr".
"La déclarations des députés ont suscité la réprobation du peuple jordanien, ce qui constitue une violation claire de la loi sur les tentatives de semer la discorde", a ajouté le porte-parole du gouvernement.
Les familles des victimes des attentats d'Amman, en novembre 2005, revendiqués par Zarqaoui, ont vivement dénoncé les quatre députés islamistes pour avoir présenté leurs condoléances aux proches du chef d'Al-Qaïda en Irak, tué mercredi dans un raid aérien américain au nord de Bagdad.
D'après la presse jordanienne, les quatre députés du FAI, dont trois originaires de la ville natale de l'ancien chef terroriste, Zarqa, au nord-est d'Amman, ont présenté vendredi leurs condoléances à ses proches.
Le 9 novembre, des attentats meurtriers contre trois hôtels à Amman avaient fait 60 morts. Ils avaient été revendiqués par Abou Moussab al-Zarqaoui, dont la tête était mise à prix pour 25 millions de dollars.
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