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Sur le vif

Chirac 'regrette une polémique qui n'a pas lieu d'être'

| Vendredi 29 Septembre 2006 à 00:22

           


Accusé par le président libanais Emile Lahoud d'avoir fait pression pour qu'il ne soit pas invité au sommet de la Francophonie à Bucarest, Jacques Chirac a "regretté" jeudi "que cela provoque une polémique qui n'a pas lieu d'être et à laquelle je n'entends pas participer".

Les invitations sont "de la compétence exclusive du président du pays qui reçoit", soit la Roumanie, a-t-il rappelé, interrogé à Bucarest par TV5 et RFI. Le président roumain "ne m'a pas consulté", a-t-il affirmé en souhaitant "qu'il n'y ait aucune ambiguïté sur ce point".

"Je ne suis pas mêlé à cette décision; c'est une décision du président de la République de Roumanie. Je la comprends parfaitement mais je n'ai pas à intervenir sur ce sujet", a-t-il insisté.

Interrogé sur la situation au Liban, Jacques Chirac a jugé celle-ci "relativement stabilisée". Il est "très important" que le Liban "rétablisse l'autorité de l'Etat et notamment que les milices n'aient plus cours". Car "il n'y a pas d'Etat avec des milices sur une partie de son territoire", a-t-il souligné.

Quant au Hezbollah, il a "une vocation légitime à être un parti politique associé normalement à la vie politique et démocratique du Liban. Je le souhaite".

Interrogé sur le désarmement du Hezbollah, le président français a souhaité "que le désarmement soit fait au terme d'une discussion interne entre les Libanais eux-mêmes".




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