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Capitale européenne de la culture 2010: la Turquie salue le choix d'Istanbul

| Jeudi 13 Avril 2006 à 08:48

           


Recep Tayyip Erdogan, Premier ministre turc, s'est réjoui mercredi du choix d'Istanbul comme capitale européenne de la culture 2010, aux côtés d'Essen (Allemagne) et Pecs (Hongrie), annoncé la veille par un jury de sept experts européens. "Je pense que la proclamation d'Istanbul comme capitale européenne de la culture 2010 aura des retombées importantes sur la promotion de notre riche héritage culturel", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à Istanbul. "Dans le même temps, elle influera positivement sur le processus des négociations d'adhésion à l'Union européenne" entamé en octobre, a-t-il ajouté.

M. Erdogan a fixé comme objectif pour Istanbul en 2010 l'accueil de 10 millions de touristes étrangers et annoncé la mise en oeuvre de divers projets de mise en valeur du patrimoine historique de la ville. Istanbul, une métropole de quelque 12 millions d'habitants a été successivement la capitale des empires romain, byzantin et ottoman.

La décision du comité d'experts doit encore être examinée par le Parlement européen et la Commission européenne avant d'être validée en novembre par les ministres de la Culture des pays membres de l'UE réunis en conseil. Le jury, présidé par le Britannique Jeremy Isaacs, a notamment salué la volonté des organisateurs de faire participer aux manifestations culturelles "des franges de la population auxquelles ces évènements ne s'adressent normalement pas".

Il a également souligné que la candidature de la métropole turque, préparée "de longue date", était portée non par le gouvernement d'Ankara, mais par des organisations non gouvernementales. Le choix d'Istanbul intervient quelques mois après la décision de l'Union européenne d'ouvrir avec ce pays des négociations d'adhésion, qui s'annoncent difficiles en raison de l'hostilité de certains Etats membres.

"Certains voudront y voir un geste politique, qui n'a pas lieu d'être", a indiqué un porte-parole de la Commission, Frédéric Vincent. "Le dossier d'Istanbul était meilleur que celui de Kiev".





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