Sur le vif
Selon un communiqué diffusé jeudi, l'armée israélienne admet avoir commis une erreur en bombardant le village libanais de Cana (sud), où 56 civils sont morts.
Le raid aérien israélien sur un bâtiment d'habitation à Cana tôt dimanche avait suscité la condamnation de la communauté internationale, menant Israël à décider d'une trêve de 48 heures dans ses bombardements sur le Liban et augmentant la pression sur l'Etat hébreu pour déclarer un cessez-le-feu dans le conflit qui l'oppose au Hezbollah depuis le 12 juillet dernier.
Résumant les conclusions du rapport d'enquête sur les événements de Cana, le communiqué de l'armée israélienne soutient qu'elle ignorait la présence de civils dans le bâtiment bombardé.
Le bombardement était conforme aux instructions concernant l'attaque de "structures suspectes" dans les villages dont l'évacuation avait été ordonnée au préalable par Israël, poursuit le communiqué, qui ajoute que les miliciens du Hezbollah "utilisent des structures civiles dans les villages pour stocker des armes et se cacher après avoir lancé des attaques à la roquette". Israël affirme également que 150 roquettes ont été lancées de Cana depuis le début du conflit.
Le communiqué souligne que les instructions vont être revues et actualisées en raison de l'incident de Cana.
Le chef de l'état-major israélien, le Général Dan Halutz, a présenté ses excuses pour les victimes civiles, mais a accusé le Hezbollah d'utiliser "des civils comme boucliers humains et (d')opérer intentionnellement de l'intérieur de villages et d'infrastructure civils".
Le raid aérien israélien sur un bâtiment d'habitation à Cana tôt dimanche avait suscité la condamnation de la communauté internationale, menant Israël à décider d'une trêve de 48 heures dans ses bombardements sur le Liban et augmentant la pression sur l'Etat hébreu pour déclarer un cessez-le-feu dans le conflit qui l'oppose au Hezbollah depuis le 12 juillet dernier.
Résumant les conclusions du rapport d'enquête sur les événements de Cana, le communiqué de l'armée israélienne soutient qu'elle ignorait la présence de civils dans le bâtiment bombardé.
Le bombardement était conforme aux instructions concernant l'attaque de "structures suspectes" dans les villages dont l'évacuation avait été ordonnée au préalable par Israël, poursuit le communiqué, qui ajoute que les miliciens du Hezbollah "utilisent des structures civiles dans les villages pour stocker des armes et se cacher après avoir lancé des attaques à la roquette". Israël affirme également que 150 roquettes ont été lancées de Cana depuis le début du conflit.
Le communiqué souligne que les instructions vont être revues et actualisées en raison de l'incident de Cana.
Le chef de l'état-major israélien, le Général Dan Halutz, a présenté ses excuses pour les victimes civiles, mais a accusé le Hezbollah d'utiliser "des civils comme boucliers humains et (d')opérer intentionnellement de l'intérieur de villages et d'infrastructure civils".
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