La page Harlem Désir est tournée. Jean-Christophe Cambadélis a été élu sans surprise, mardi 15 avril, premier secrétaire du PS avec 67 % des voix du conseil national du parti. Il s’est fixé comme objectif de « reformuler notre socialisme, rénover notre organisation et rassembler la gauche ».
Vraiment ? Ancien bras droit de Dominique Strauss-Khan, ex-directeur du FMI, Jean-Christophe Cambadélis se voit - encore très peu - rappeler son passé judiciaire. Le député de Paris a, à son actif, deux condamnations : l'une en 2000 à cinq mois de prison avec sursis et 15 000 € d’amende pour avoir bénéficié d'un emploi fictif, et l'autre en 2006 pour « recel d'abus de confiance » à six mois de prison avec sursis et 20 000 € d'amende dans l'affaire de la MNEF (Mutuelle nationale des étudiants de France).
Quelques jours avant sa nomination, l'association anti-corruption Anticor a vivement déploré le choix qualifié comme un « nouvel affront à notre démocratie ». « Alors qu’une large majorité de Français doute de l’honnêteté de ses élus et de ses dirigeants, notre démocratie représentative connaît une crise sans précédent », indique-t-elle dans un communiqué paru le 10 avril.
« Pour éviter ces dérives, les responsables politiques, tout comme les élus, doivent être exemplaires. Ne pas respecter cette exigence, c’est faire monter l’abstention et le dégoût de la vie politique », conclut-elle, jugeant « inadmissible et humiliant qu’un important parti politique français soit dirigé par une personne qui a été condamnée deux fois pour ne pas avoir respecté les règles élémentaires de la probité ». 67 % du conseil national du PS n'en a pas tenu compte. Jean-Christophe Cambadélis est parti pour rester jusqu'au prochain congrès en 2015.
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