Sur le vif
Les expulsés du squat de Cachan (Val-de-Marne) hébergés dans un gymnase ont signifié mardi soir à une représentante du ministère de l'Intérieur leur refus des dernières propositions d'hébergement temporaire faites par la préfecture, a indiqué mercredi leur délégué.
Ces propositions "n'ont pas été avalisées (par les personnes hébergées dans le gymnase)", a déclaré Fidèle Nitiéma, parce qu'"on veut ainsi nous dispatcher dans des lieux différents pour éclater le mouvement", a-t-il précisé.
De plus, selon lui, les hébergements proposés ne permettaient pas non plus aux familles de faire la cuisine, l'une des raisons pour lesquelles elles ont toujours jusqu'ici refusé un hébergement en hôtel.
"Nous étions prêts à accepter d'être hébergés dans deux ou trois lieux", a-t-il dit, mais "pas à l'hôtel ou dans des centres d'accueil de demandeurs d'asile, où on est exposé aux expulsions".
La réponse a été transmise à une représentante du ministère de l'Intérieur qui avait assisté vendredi soir à une réunion à la préfecture à Créteil entre les membres du "collectif des 1.000 de Cachan" et le préfet, a ajouté le délégué des expulsés.
Lors de cette réunion, qui constituait le premier contact direct entre les ex-squatteurs et la préfecture depuis la rupture des négociations en avril, le préfet, Bernard Tomasini, avait proposé aux personnes en situation irrégulière des hébergements d'urgence dans des centres de transit ou d'accueil pour demandeurs d'asile à Boissy-Saint-Léger, Créteil et Sarcelles.
Ces propositions "n'ont pas été avalisées (par les personnes hébergées dans le gymnase)", a déclaré Fidèle Nitiéma, parce qu'"on veut ainsi nous dispatcher dans des lieux différents pour éclater le mouvement", a-t-il précisé.
De plus, selon lui, les hébergements proposés ne permettaient pas non plus aux familles de faire la cuisine, l'une des raisons pour lesquelles elles ont toujours jusqu'ici refusé un hébergement en hôtel.
"Nous étions prêts à accepter d'être hébergés dans deux ou trois lieux", a-t-il dit, mais "pas à l'hôtel ou dans des centres d'accueil de demandeurs d'asile, où on est exposé aux expulsions".
La réponse a été transmise à une représentante du ministère de l'Intérieur qui avait assisté vendredi soir à une réunion à la préfecture à Créteil entre les membres du "collectif des 1.000 de Cachan" et le préfet, a ajouté le délégué des expulsés.
Lors de cette réunion, qui constituait le premier contact direct entre les ex-squatteurs et la préfecture depuis la rupture des négociations en avril, le préfet, Bernard Tomasini, avait proposé aux personnes en situation irrégulière des hébergements d'urgence dans des centres de transit ou d'accueil pour demandeurs d'asile à Boissy-Saint-Léger, Créteil et Sarcelles.
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