Sur le vif
Trois cent trente-trois ballons blancs lâchés dans le ciel pour chacune des victimes: deux ans après la sanglante prise d'otages de Beslan, en Ossétie du Nord, les habitants de la localité ont honoré dimanche la mémoire des personnes tuées le 3 septembre 2004.
A Beslan, des jeunes vêtus de chemises blanches ont lâché des ballons de même couleur vers 13h locales, heure à laquelle deux explosions encore inexpliquées avaient eu lieu le 3 septembre 2004, après plus de deux jours de terreur qui avaient débuté par la prise en otages de plus de 1.100 élèves, parents et membres du personnel dans le gymnase de l'Ecole numéro 1 de la ville.
Ces déflagrations qui déclenchèrent un violent incendie entraînèrent l'intervention des forces de sécurité, la prise d'otages s'achevant dans un bain de sang et la mort de 333 personnes dont la moitié était des enfants.
Une cloche a retenti, suivie de dix minutes de silence. Les proches et amis des victimes se sont rendus dans le cimetière de la ville pour se recueillir sur leurs tombes.
Les gens sont aussi allés dans le gymnase de l'école, dépourvu de toit, qui fait office de monument à la mémoire des victimes, allumant bougies et déposant fleurs ou bouteilles d'eau, dans un geste symbolique destiné à rappeler la soif des victimes, privées d'eau durant la terrible épreuve.
Dans le même temps, des heurts ont éclaté à Moscou entre des policiers anti-émeutes et un petit groupe de militants des droits de l'Homme qui souhaitaient marquer ce sombre anniversaire par un rassemblement près du siège du Service fédéral de sécurité (FSB). Ils espéraient déposer des fleurs à la mémoire des victimes de Beslan devant un monument, et pour certains, poser des affiches imputant aux autorités la responsabilité du bain de sang.
Une dizaine d'entre eux ont été interpellés et emmenés dans des véhicules. Selon les autorités, le groupe n'avait pas l'autorisation de se rassembler.
Cette troisième journée de cérémonies du souvenir à Beslan a coïncidé avec la Journée officielle de solidarité dans la lutte contre le terrorisme, instituée l'an dernier par le président Vladimir Poutine et les parlementaires.
A Beslan, des jeunes vêtus de chemises blanches ont lâché des ballons de même couleur vers 13h locales, heure à laquelle deux explosions encore inexpliquées avaient eu lieu le 3 septembre 2004, après plus de deux jours de terreur qui avaient débuté par la prise en otages de plus de 1.100 élèves, parents et membres du personnel dans le gymnase de l'Ecole numéro 1 de la ville.
Ces déflagrations qui déclenchèrent un violent incendie entraînèrent l'intervention des forces de sécurité, la prise d'otages s'achevant dans un bain de sang et la mort de 333 personnes dont la moitié était des enfants.
Une cloche a retenti, suivie de dix minutes de silence. Les proches et amis des victimes se sont rendus dans le cimetière de la ville pour se recueillir sur leurs tombes.
Les gens sont aussi allés dans le gymnase de l'école, dépourvu de toit, qui fait office de monument à la mémoire des victimes, allumant bougies et déposant fleurs ou bouteilles d'eau, dans un geste symbolique destiné à rappeler la soif des victimes, privées d'eau durant la terrible épreuve.
Dans le même temps, des heurts ont éclaté à Moscou entre des policiers anti-émeutes et un petit groupe de militants des droits de l'Homme qui souhaitaient marquer ce sombre anniversaire par un rassemblement près du siège du Service fédéral de sécurité (FSB). Ils espéraient déposer des fleurs à la mémoire des victimes de Beslan devant un monument, et pour certains, poser des affiches imputant aux autorités la responsabilité du bain de sang.
Une dizaine d'entre eux ont été interpellés et emmenés dans des véhicules. Selon les autorités, le groupe n'avait pas l'autorisation de se rassembler.
Cette troisième journée de cérémonies du souvenir à Beslan a coïncidé avec la Journée officielle de solidarité dans la lutte contre le terrorisme, instituée l'an dernier par le président Vladimir Poutine et les parlementaires.
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