Sur le vif
Pour son premier message de Pâques au monde, Benoît XVI s'est prononcé dimanche pour une solution "honorable" de la crise du nucléaire iranien, la création d'un Etat palestinien réellement indépendant et une coopération mondiale contre le terrorisme. Le pape allemand, dont c'était le 79e anniversaire, a formulé son appel pour la paix dans la traditionnelle bénédiction "Urbi et Orbi" (à la ville et au monde), prononcée devant 100.000 personnes au terme de la première période pascale de son pontificat.
Le souverain pontife, qui marquera mercredi le premier anniversaire de son élection, a dirigé la messe de Pâques dans l'atmosphère enjouée d'une place Saint-Pierre inondée de soleil en ce jour où les fidèles célèbrent la résurrection du Christ. Dans son allocution retransmise à la télévision dans plus de 65 pays, le chef de l'Eglise catholique a exprimé ses motifs de préoccupation présents. "Aujourd'hui également, à notre époque marquée par l'inquiétude et l'incertitude, nous revivons l'événement de la résurrection, qui a changé la face de notre existence, qui a changé l'histoire de l'humanité", a-t-il dit.
"En ce qui concerne les crises internationales liées au nucléaire, puisse-t-on parvenir à un arrangement honorable pour tous, au moyen de négociations sérieuses et loyales", a-t-il dit par allusion à l'Iran, qui a annoncé cette semaine être parvenu à la maîtrise nucléaire par enrichissement de l'uranium. Washington préconise des sanctions ciblées contre l'Iran, dont un gel des avoirs et des restrictions sur les visas. Le pape, qui intervenait de la loge centrale de la basilique Saint-Pierre où il était apparu après son élection, a formulé des voeux de Pâques dans 62 langues dont l'hébreu et l'arabe.
La foule massée sur la place, qui était ornée de dizaines de milliers de fleurs provenant des Pays-Bas, l'a interrompu à plusieurs reprises par des vagues d'applaudissements lorsqu'il lançait des appels en faveur de la paix. Benoît XVI a défendu le droit d'Israël à l'existence, exprimant ainsi une critique indirecte des propos par lesquels le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a affirmé que l'Etat juif devait être "rayé de la carte". Mais il a aussi réclamé avec fermeté la création d'un Etat palestinien.
"Que la communauté internationale, qui réaffirme le juste droit d'Israël d'exister dans la paix, aide le peuple palestinien à dépasser les conditions précaires dans lesquelles il vit et à construire son avenir, en se dirigeant vers la constitution d'un véritable Etat propre", a-t-il dit dans la partie de son discours consacrée au Proche-Orient. Dans d'autres passages d'Urbi et Orbi, le pape s'est élevé contre le terrorisme comme il l'a déjà fait plusieurs fois depuis son accession au trône de saint Pierre le 19 avril 2005, après la mort de Jean Paul II. Il a ainsi demandé "que se renforce chez les responsables des nations et des organisations internationales la volonté d'atteindre une convivialité pacifique entre ethnies, entre cultures et entre religions, qui éloignera la menace du terrorisme".
Pour l'Irak, il a demandé que "prévale enfin la paix sur la violence tragique qui sans pitié continue à faire des victimes". Le souverain pontife a prié pour "que l'esprit du Ressuscité apporte tout particulièrement réconfort et sécurité en Afrique, aux populations du Darfour (Soudan) qui s'enfoncent dans une situation humanitaire qui n'est plus tolérable". Il a exprimé un soutien analogue aux peuples des Grands lacs, de la Corne de l'Afrique, de la Côte d'Ivoire, de l'Ouganda, du Zimbabwe et d'autres nations qui aspirent à la réconciliation, à la justice et au développement".
Le souverain pontife, qui marquera mercredi le premier anniversaire de son élection, a dirigé la messe de Pâques dans l'atmosphère enjouée d'une place Saint-Pierre inondée de soleil en ce jour où les fidèles célèbrent la résurrection du Christ. Dans son allocution retransmise à la télévision dans plus de 65 pays, le chef de l'Eglise catholique a exprimé ses motifs de préoccupation présents. "Aujourd'hui également, à notre époque marquée par l'inquiétude et l'incertitude, nous revivons l'événement de la résurrection, qui a changé la face de notre existence, qui a changé l'histoire de l'humanité", a-t-il dit.
"En ce qui concerne les crises internationales liées au nucléaire, puisse-t-on parvenir à un arrangement honorable pour tous, au moyen de négociations sérieuses et loyales", a-t-il dit par allusion à l'Iran, qui a annoncé cette semaine être parvenu à la maîtrise nucléaire par enrichissement de l'uranium. Washington préconise des sanctions ciblées contre l'Iran, dont un gel des avoirs et des restrictions sur les visas. Le pape, qui intervenait de la loge centrale de la basilique Saint-Pierre où il était apparu après son élection, a formulé des voeux de Pâques dans 62 langues dont l'hébreu et l'arabe.
La foule massée sur la place, qui était ornée de dizaines de milliers de fleurs provenant des Pays-Bas, l'a interrompu à plusieurs reprises par des vagues d'applaudissements lorsqu'il lançait des appels en faveur de la paix. Benoît XVI a défendu le droit d'Israël à l'existence, exprimant ainsi une critique indirecte des propos par lesquels le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a affirmé que l'Etat juif devait être "rayé de la carte". Mais il a aussi réclamé avec fermeté la création d'un Etat palestinien.
"Que la communauté internationale, qui réaffirme le juste droit d'Israël d'exister dans la paix, aide le peuple palestinien à dépasser les conditions précaires dans lesquelles il vit et à construire son avenir, en se dirigeant vers la constitution d'un véritable Etat propre", a-t-il dit dans la partie de son discours consacrée au Proche-Orient. Dans d'autres passages d'Urbi et Orbi, le pape s'est élevé contre le terrorisme comme il l'a déjà fait plusieurs fois depuis son accession au trône de saint Pierre le 19 avril 2005, après la mort de Jean Paul II. Il a ainsi demandé "que se renforce chez les responsables des nations et des organisations internationales la volonté d'atteindre une convivialité pacifique entre ethnies, entre cultures et entre religions, qui éloignera la menace du terrorisme".
Pour l'Irak, il a demandé que "prévale enfin la paix sur la violence tragique qui sans pitié continue à faire des victimes". Le souverain pontife a prié pour "que l'esprit du Ressuscité apporte tout particulièrement réconfort et sécurité en Afrique, aux populations du Darfour (Soudan) qui s'enfoncent dans une situation humanitaire qui n'est plus tolérable". Il a exprimé un soutien analogue aux peuples des Grands lacs, de la Corne de l'Afrique, de la Côte d'Ivoire, de l'Ouganda, du Zimbabwe et d'autres nations qui aspirent à la réconciliation, à la justice et au développement".
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