Sur le vif
Benazir Bhutto, ancien Premier ministre pakistanais, souhaite revenir dans son pays pour être candidate aux élections de 2007.
"Je suis en exil depuis très longtemps - depuis 1999. Les gens ont besoin de m'entendre", a-t-elle déclaré dans une interview accordée à Reuters aux Etats-Unis. "Si les Pakistanais m'honorent par une telle attitude, j'aimerais revenir comme Premier ministre".
Bhutto et l'ancien Premier ministre en exil Nawaz Sharif, naguère son adversaire, ont créé l'Alliance pour le rétablissement de la démocratie, après la prise de contrôle du pouvoir par le général Pervez Musharraf en 1999.
Tous deux souhaitent regagner le Pakistan mais Musharraf s'est engagé à les en empêcher et a jugé hors de propos l'alliance entre le Parti populaire du Pakistan de Bhutto et la Ligue musulmane du Pakistan de Sharif.
"Si les dirigeants des partis religieux sont autorisés à faire campagne au Pakistan, les dirigeants des formations modérées devraient être autorisés à revenir au Pakistan pour y faire campagne", a dit Bhutto, après avoir pris part à une conférence à Boston.
Selon Bhutto, l'explosion survenue près de la résidence de Musharraf mercredi à Rawalpindi dans le nord du pays montre que le terrorisme s'enracine dans les villes du Pakistan, en partie parce que les activistes prospèrent dans le terreau des écoles coraniques, les "madrasas".
"C'est là un déclin inquiétant de la stabilité de la société", a estimé Bhutto.
Elle exhorte le gouvernement pakistanais à agir davantage pour chasser des zones tribales les islamistes d'origine étrangère et à contrôler les madrasas, devenues selon elle une "pépinière de l'intolérance".
Actuellement, Bhutto, âgée de 53 ans, vit à Dubaï dans le Golfe.
"Je suis en exil depuis très longtemps - depuis 1999. Les gens ont besoin de m'entendre", a-t-elle déclaré dans une interview accordée à Reuters aux Etats-Unis. "Si les Pakistanais m'honorent par une telle attitude, j'aimerais revenir comme Premier ministre".
Bhutto et l'ancien Premier ministre en exil Nawaz Sharif, naguère son adversaire, ont créé l'Alliance pour le rétablissement de la démocratie, après la prise de contrôle du pouvoir par le général Pervez Musharraf en 1999.
Tous deux souhaitent regagner le Pakistan mais Musharraf s'est engagé à les en empêcher et a jugé hors de propos l'alliance entre le Parti populaire du Pakistan de Bhutto et la Ligue musulmane du Pakistan de Sharif.
"Si les dirigeants des partis religieux sont autorisés à faire campagne au Pakistan, les dirigeants des formations modérées devraient être autorisés à revenir au Pakistan pour y faire campagne", a dit Bhutto, après avoir pris part à une conférence à Boston.
Selon Bhutto, l'explosion survenue près de la résidence de Musharraf mercredi à Rawalpindi dans le nord du pays montre que le terrorisme s'enracine dans les villes du Pakistan, en partie parce que les activistes prospèrent dans le terreau des écoles coraniques, les "madrasas".
"C'est là un déclin inquiétant de la stabilité de la société", a estimé Bhutto.
Elle exhorte le gouvernement pakistanais à agir davantage pour chasser des zones tribales les islamistes d'origine étrangère et à contrôler les madrasas, devenues selon elle une "pépinière de l'intolérance".
Actuellement, Bhutto, âgée de 53 ans, vit à Dubaï dans le Golfe.
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