Donald Trump poursuit jusqu’au bout son « boycott » des communautés musulmanes américaines. Le président a rompu cette année la tradition d'organiser un iftar pendant le mois du Ramadan ou encore un dîner de célébration de l'Aïd al-Fitr à la Maison Blanche, des événements organisés depuis plus de 20 ans par la présidence.
Donald Trump s’est contenté d’un simple communiqué samedi où il a tenu a exprimé avec sa femme Melania ses « sincères salutations aux musulmans qui fêtent l’Aïd al-Fitr ». « Au cours de cette fête, on se souvient de l'importance de la miséricorde, de la compassion et de la bonne volonté. Avec les musulmans du monde entier, les États-Unis renouvelle son engagement à honorer ces valeurs. AÎd Moubarak », a-t-il fait savoir.
Le premier dîner de rupture du jeûne (iftar) du Ramadan organisé à la Maison Blanche remonte à 1805. Le président Thomas Jefferson recevait Sidi Soliman Mellimelli, envoyé spécial de Tunisie, pour résoudre une crise entre Tunis et Weshington. Thomas Jefferson avait retardé l’heure du dîner à l’heure du coucher de soleil spécialement pour son invité. Mais c'est en 1996 que Hillary Clinton, alors première dame des Etats-Unis, instaura la tradition de l’iftar à la Maison Blanche. Les successeurs de Bill Clinton, Georges W. Bush et Barack Obama n’avait pas dérogé à cette tradition.
Donald Trump n’a pas caché son hostilité à l’égard des musulmans et cela, bien avant son arrivée à la Maison Blanche. Les responsables des organisations musulmanes américaines auraient-elles pour autant honoré une quelconque invitation de sa part dans ce contexte ? La non-organisation d'un iftar, rejetée en mai par le secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson malgré la recommandation du bureau des cultes, demeure cependant un signal supplémentaire pour ces organisations qu'elles ne sont pas en odeur de sainteté avec l'actuel chef de l'Etat.
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