Sur le vif
Le directeur du journal "Ech-Chourouk", Ali Fodil, et la journaliste Naila Berrahal ont été condamnés par le tribunal d'Hussein Dey (banlieue est d'Alger) à six mois de prison ferme, une amende de 20.000 dinars (210 euros) chacun, deux mois de suspension pour le journal et 500.000 dinars (5.265 euros) de "dédommagement" en faveur du chef de l'état libyen, le colonel Moammar Kadhafi, à l'origine de la plainte.
Anis Rahmani, directeur de la rédaction du journal, s'est dit "choqué et surpris" par cette condamnation, prononcée mardi soir. "On ne s'attendait pas à une telle peine", a-t-il ajouté. Le collectif de défense a décidé, aussitôt après l'annonce du verdict, d'interjeter appel.
Le chef de l'état libyen, par le biais de son ambassade à Alger, a intenté une action en justice contre "Ech-Chourouk" à la suite de la publication de deux articles, les 3 et 12 août 2006, considérés diffamatoires et attentatoires à sa personne, mais aussi à l'Etat libyen et surtout altérant les relations entre l'Algérie et la Libye.
Les deux articles traitaient de la réaction hostile des Touareg algériens de Tamanrasset (2.000km au sud d'Alger) et des environs au projet initié par la direction politique libyenne de créer un Etat sahélien à cheval entre trois pays de la région, à savoir l'Algérie, le Mali et le Niger.
Dès l'annonce du jugement, le bureau d'Alger de la Fédération internationale des journalistes (FIJ), dans un communiqué, a vivement condamné ce nouvel emprisonnement de journalistes algériens.
La FIJ a estimé qu'il s'agissait là d'"une première invitation faite aux dictateurs du monde afin de s'initier à l'art d'étouffer la liberté de la presse ainsi que toute manifestation démocratique en Algérie".
Devant cette nouvelle situation, la FIJ appelle "la communauté des Etats du monde libre à agir avec force" pour mettre un terme à ces menaces qui pèsent sur la liberté de la presse en Algérie.
Anis Rahmani, directeur de la rédaction du journal, s'est dit "choqué et surpris" par cette condamnation, prononcée mardi soir. "On ne s'attendait pas à une telle peine", a-t-il ajouté. Le collectif de défense a décidé, aussitôt après l'annonce du verdict, d'interjeter appel.
Le chef de l'état libyen, par le biais de son ambassade à Alger, a intenté une action en justice contre "Ech-Chourouk" à la suite de la publication de deux articles, les 3 et 12 août 2006, considérés diffamatoires et attentatoires à sa personne, mais aussi à l'Etat libyen et surtout altérant les relations entre l'Algérie et la Libye.
Les deux articles traitaient de la réaction hostile des Touareg algériens de Tamanrasset (2.000km au sud d'Alger) et des environs au projet initié par la direction politique libyenne de créer un Etat sahélien à cheval entre trois pays de la région, à savoir l'Algérie, le Mali et le Niger.
Dès l'annonce du jugement, le bureau d'Alger de la Fédération internationale des journalistes (FIJ), dans un communiqué, a vivement condamné ce nouvel emprisonnement de journalistes algériens.
La FIJ a estimé qu'il s'agissait là d'"une première invitation faite aux dictateurs du monde afin de s'initier à l'art d'étouffer la liberté de la presse ainsi que toute manifestation démocratique en Algérie".
Devant cette nouvelle situation, la FIJ appelle "la communauté des Etats du monde libre à agir avec force" pour mettre un terme à ces menaces qui pèsent sur la liberté de la presse en Algérie.
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