Une nouvelle affaire d’islamophobie entache la mairie d’Argenteuil. Une femme s’est vue refusée la remise de son décret de naturalisation au prétexte qu’elle portait un foulard.
Les faits remontent à l’année dernière. En avril 2005, Mme O obtient sa naturalisation française. Convoquée pour la fête de remise de son décret, le 12 janvier 2006, elle oublie, ce jour-là sa pièce d’identité.
Ne pouvant obtenir son livret, elle décide néanmoins de se rendre à la mairie d’Argenteuil, accompagné de son époux et de ses enfants. L’accès lui est refusé par la conseillère municipale au motif du port de son foulard. Après négociations, elle parvient à assister aux célébrations.
De nouveau convoquée les 9 mars et 24 mai, elle se verra refouler à deux reprises pour les mêmes raisons.
D’après le Collectif contre l’islamophobie en France qui relate l’affaire, le maire d’Argenteil aurait justifié sa position par le « principe de laïcité, de la nécessité de s'européaniser et du devoir d’"être comme tout le monde".
Inflexible, en dépit d’une médiation du CCIF, le maire a choisi de transférer le livret de nationalité à la préfecture.
Jusqu’à présent, Mme O n’a toujours pas reçu ce document. Un recours judiciaire contre le maire est envisagé.
Les faits remontent à l’année dernière. En avril 2005, Mme O obtient sa naturalisation française. Convoquée pour la fête de remise de son décret, le 12 janvier 2006, elle oublie, ce jour-là sa pièce d’identité.
Ne pouvant obtenir son livret, elle décide néanmoins de se rendre à la mairie d’Argenteuil, accompagné de son époux et de ses enfants. L’accès lui est refusé par la conseillère municipale au motif du port de son foulard. Après négociations, elle parvient à assister aux célébrations.
De nouveau convoquée les 9 mars et 24 mai, elle se verra refouler à deux reprises pour les mêmes raisons.
D’après le Collectif contre l’islamophobie en France qui relate l’affaire, le maire d’Argenteil aurait justifié sa position par le « principe de laïcité, de la nécessité de s'européaniser et du devoir d’"être comme tout le monde".
Inflexible, en dépit d’une médiation du CCIF, le maire a choisi de transférer le livret de nationalité à la préfecture.
Jusqu’à présent, Mme O n’a toujours pas reçu ce document. Un recours judiciaire contre le maire est envisagé.