Des essaims de criquets pèlerins sont arrivés ces derniers jours dans le sud de l'Algérie et une partie est remontée vers le nord, a indiqué jeudi à Alger le secrétaire général du ministère algérien de l'Agriculture, Abdeslam Chelghoum.

Des essaims de criquets ont traversé ces derniers jours les premier et second fronts du dispositif (de lutte antiacridienne) et ont atteint la wilaya (département) de Ain Defla (160 km à l'ouest d'Alger), dans le nord du pays, a affirmé M. Chelghoum.

Environ 95% de ces essaims ont été détruits dans les régions du sud et seulement 5% ont gagné les départements situés plus au nord, a-t-il précisé.

Actuellement, 13 département sont touchés mais la situation est loin d'être inquiétante car il s'agit de populations égarées , a assuré M. Chelghoum, écartant tout danger sur les cultures .

L'ayatollah Ali Sistani, la plus haute autorité religieuse chiite d'Irak, a encouragé le clergé chrétien du pays à appeler à participer aux élections prévues en janvier 2005, lors d'une rencontre jeudi à Najaf (sud de Bagdad) avec le patriarche chaldéen Mgr Emmanuel Delly.

Les élections ont été la question centrale abordée lors de cette rencontre , a affirmé Mouaffak al-Roubaï, membre du Conseil national, le Parlement intérimaire irakien, qui a assisté à l'entrevue.

L'ayatollah Sistani souhaite un scrutin libre et honnête auquel participent tous les Irakiens et a encouragé les évêques et les patriarches à (appeler à) à la participation à l'élection, notamment de l'Assemblée nationale qui doit rédiger la Constitution irakienne , a indiqué M. Roubaï, ancien conseiller à la sécurité nationale.

Quand l'alerte antiterroriste grimpe, la cote de popularité de George W. Bush suit le mouvement... et progresse d'environ trois points en moyenne, selon les observations d'un sociologue de l'Université de Cornell.

Une alerte antiterroriste entraîne une augmentation de 2,75 point en moyenne de la popularité du président américain dans la semaine qui suit sa diffusion, a noté Robb Willer, directeur adjoint du Laboratoire de sociologie de l'université, qui a débuté son étude au lendemain des attentats du 11 septembre 2001.

La cote de popularité de Bush avait alors grimpé de 51%, le 10 septembre 2001, à 86% cinq jours plus tard.

Le sociologue a examiné les 26 alertes diffusées par les agences fédérales, y compris celles faisant état d'une menace terroriste accrue, entre février 2001 et mai 2004. Il a comparé avec les sondages de l'institut Gallup menés au cours de la même période. Ces alertes ont augmenté la popularité du président de façon conséquente , explique-t-il.

Depuis des siècles, la seule mention de la France suffisait à évoquer les notions d'élégance et de raffinement, mais, dans la campagne présidentielle 2004, de plus en plus âpre, français est devenu ni plus ni moins, dans certains milieux, un gros mot.

Misant sur le sentiment anti-français apparu dans certaines couches de la population après la décision de la France de ne pas soutenir la guerre contre l'Irak, certains républicains ont accusé à maintes reprises le sénateur démocrate John Kerry, rival de George Bush dans la course à la Maison blanche, d' avoir l'air français .

Cela devrait être, en temps normal, un compliment mais, dans ce contexte, cela veut dire que Kerry s'en remettra à la France et à l'Allemagne au lieu de défendre son pays , estime Kathleen Hall Jamieson, directrice du Centre Annenberg d'études politiques, à l'université de Pennsylvanie.

La presse conservatrice, aiguillonnée par un conseiller de George Bush qui garde l'anonymat, a pris aussitôt le train en marche. Par exemple, James Taranto, commentateur au Wall Street Journal, a fait plusieurs fois allusion à Kerry comme un démocrate du Massachusetts arrogant, ressemblant à un Français .

Une partie de la famille de Kerry est française et le candidat démocrate parle couramment français. Je pensais que l'Amérique était le grand melting pot que l'on disait et je ne comprends pas pourquoi M. Bush distingue une nationalité pour la critiquer , rétorque Stephanie Cutter, porte-parole de Kerry.

C'est exactement le genre d'attitude par laquelle M. Bush a acculé l'Amérique sur la voie de l'unilatéralisme dans le monde , estime-t-elle.

Des médecins dépêchés de Jordanie examinaient jeudi à Ramallah le dirigeant palestinien dont l'état de santé s'est subitement dégradé et une décision sur son éventuel transfert dans un hôpital devait être prise dans les prochaines heures.

Arrivée à la mi-journée à Ramallah en Cisjordanie, l'équipe médicale jordanienne, dirigée par le médecin personnel de M. Arafat, le neurologue Ashraf al-Kurdi, examinaient le dirigeant palestinien âgé de dans son QG dévasté où il est confiné par Israël depuis décembre 2001.

L'état de santé de M. Arafat, seul dirigeant que les Palestiniens aient connu et qui symbolise depuis quatre décennies leur lutte pour l'indépendance, s'était subitement dégradée mercredi soir, certains responsables palestiniens le jugeant critique .

Martine Monteil, 54 ans, a été nommée directeur central de la Police judiciaire mercredi en Conseil des ministres, a annoncé le ministre de l'Intérieur Dominique de Villepin, et elle sera la première femme à occuper ce poste.

Elle était jusqu'alors directeur de la Police judiciaire de la préfecture de Police de Paris (PJPP), où elle avait été nommée par Nicolas Sarkozy en juillet 2002.

Elle était déjà la première femme a diriger la Police judiciaire parisienne.

succède à Gérard Girel, qui partira en retraite le 4 novembre.

Dominique de Villepin lui a remis mercredi midi, au ministère de l'Intérieur, sa feuille de route avec, notamment, la lutte contre le terrorisme, contre la criminalité organisée et les trafics de drogue.

Le gouvernement américain s'est détourné du respect des droits de l'Homme au fur et à mesure des développements de la guerre contre le terrorisme, estime Amnesty International dans un rapport rendu public mercredi, à six jours du scrutin présidentiel américain.

La lutte contre les abus requiert un engagement absolu et une vigilance constante , deux domaines dans lesquels l'administration US a manifestement échoué , accuse à la veille des élections américaines l'organisation de défense des droits de l'Homme.

Selon Amnesty, les Etats-Unis ont, par leur attitude, au minimum ouvert la porte aux tortures et mauvais traitements. La mentalité guerrière adoptée par le gouvernement (Bush), écrit Amnesty, n'a pas été accompagnée par un engagement semblable envers les lois de la guerre, et celui-ci, chemin faisant, a passé outre les principes fondamentaux des droits humains .

L'émir du Koweït, cheikh Jaber Al-Ahmed Al-Sabah, a ouvert mardi une nouvelle session du Parlement, en appelant les députés à approuver un projet de loi accordant aux femmes leurs pleins droits politiques et à voter un ensemble de réformes économiques.



«Il est devenu nécessaire que les femmes koweïtiennes aient le droit de vote et d'éligibilité pour les élections législatives», a déclaré l'émir dans un discours lu en son nom par le premier ministre, cheikh Sabah Al-Ahmed Al-Sabah, comme le veut la coutume.

L'octroi de leurs droits politiques aux femmes est indispensable pour élargir le corps électoral et réaliser des réformes politiques de fond dans l'émirat, a-t-il ajouté.

Les islamistes les plus radicaux du site Ansar.info accusent le Suisse Tariq Ramadan d’être un «prêcheur de la décadence», pour s’être prononcé en faveur de la démocratie.

Cette attaque en règle intervient au moment où la journaliste française Caroline Fourest tente de démontrer dans son livre que Tariq Ramadan est un dangereux islamiste.
Dans le chapitre consacré à Saïd Ramadan, le père de Tariq, et fondateur du Centre islamique de Genève, Caroline Fourest évoque un certain «Pitelon», qui serait selon elle le «coordinateur des services secrets suisses».

L’auteur de « Frère Tariq » laisse entendre que Saïd Ramadan, Frère musulman, aurait été plutôt bien accueilli dans la Confédération, ajoutant «son parrainage saoudien – en terre bancaire – lui vaudra d’être protégé».

Seul problème, le coordinateur des services suisses ne s’appelle pas «Pitelon», mais Jacques «Pitteloud». Et si Caroline Fourest l’avait interrogé un peu plus précisément, elle aurait appris que les services secrets helvétiques n’ont jamais pu identifier le moindre lien entre Tariq Ramadan et des mouvements terroristes.

L'humoriste Dieudonné s'est défendu de tout antisémitisme et s'est posé en victime de groupes de pression , mardi, lors de son procès pour propos racistes et injures raciales devant la cour d'appel de Nîmes (Gard).

Dieudonné M'Bala M'Bala avait fait appel du jugement du tribunal correctionnel d'Avignon (Vaucluse) qui l'avait condamné le 26 mai, en son absence, à 5.000 euros d'amende.

Il était poursuivi sur citation directe de deux Avignonnais, avocats de métier mais agissant à titre personnel, dont l'un s'est désisté lors de l'audience en appel.

La cour a mis sa décision en délibéré au 10 décembre, l'avocat général s'en remettant à la sagesse des juges.

Dans un livre d'entretiens, le futur président de l'UMP plaide pour l'intégration de la religion musulmane dans la République et prône une réforme de la loi de 1905 pour permettre la participation de l'Etat au financement des édifices cultuels. Il souhaite des mosquées dans toutes les grandes villes.
Ministre de l'économie sur le départ et président de l'UMP en devenir, Nicolas Sarkozy a choisi son moment pour relancer le débat sur la laïcité et l'islam en France. Dans un livre d'entretiens à paraître jeudi 28 octobre sous le titre : La République, les religions, l'espérance (éditions du Cerf, 17 euros), il dévoile un peu de son expérience personnelle et s'étend longuement sur l'islam. C'est à la religion musulmane qu'il consacre le plus dense des chapitres de l'ouvrage - dont le projet remonte à l'époque où il était encore ministre de l'intérieur et des cultes (2002-2004). Le livre constitue la transcription de six entretiens - pour cinq chapitres et 172 pages - avec un moine dominicain, Philippe Verdin, et un professeur de philosophie, Thibaud Collin, spécialiste de la laïcité.

Les États-Unis ont estimé lundi que la Tunisie n'avait «pas utilisé tout son potentiel» en matière d'ouverture politique, après l'élection présidentielle de dimanche remportée par le président sortant Zine el Abidine Ben Ali avec 94,48% des voix.


«Nous sommes préoccupés par le fait que la Tunisie n'ait pas utilisé tout son propre potentiel», a déclaré le porte-parole adjoint du département d'État Adam Ereli.

«Nous allons continuer de faire pression pour des réformes politiques et pour le respect des droits de l'homme» dans ce pays, a-t-il ajouté, en estimant que «les possibilités de participation dans ce processus n'ont pas été exactement ce nous avions espéré».

Au moins 84 musulmans sont morts après des affrontements lundi avec les forces de l'ordre dans le sud de la Thaïlande, la plupart d'étouffement dans des fourgons après leur arrestation, a-t-on appris mardi de source officielle.

Ces violences sont les plus graves survenues dans le Sud depuis celles d'avril dernier lorsqu'un assaut d'insurgés musulmans contre des postes de police avait été brutalement repoussé, faisant 113 morts --dont 32 insurgés tués dans une mosquée par les forces de l'ordre.

Elles posent de nouveau la question des méthodes employées par Bangkok pour venir à bout de troubles qui ont désormais fait près de 420 morts depuis janvier dans le Sud où la majorité de la population est musulmane.

Le prédicateur musulman intégriste Abou Hamza a été présenté devant un juge britannique pour incitation à la haine raciale et au meurtre de non-croyants.

L'ancien prédicateur de la mosquée intégriste de Finsbury Park, dans le nord de Londres, qui est également recherché par la justice américaine, avait été mis en examen la semaine dernière pour 16 chefs d'inculpation, dont un relatif au terrorisme.

Le prédicateur d'origine égyptienne a comparu par vidéo-conférence depuis sa cellule de la prison de haute sécurityé de Belmarsh où il est détenu. Abou Hamza, qui a perdu un oeil et deux bras lors de la guerre en Afghanistan contre l'Armée rouge - s'est contenté de confirmer son identité.

L'Autorité palestinienne a exclu mardi une hospitalisation de son président Yasser Arafat, 75 ans, à Ramallah ou ailleurs, accusant Israël de répandre des rumeurs sur son état de santé.

Des responsables palestiniens sont montés au créneau depuis lundi soir pour démentir toute dégradation de la santé du chef de l'OLP après que le ministre israélien de la Défense Shaoul Mofaz eut affirmé avoir accepté une demande palestinienne d'hospitaliser M. Arafat à Ramallah en Cisjordanie.

Le président Arafat souffre d'une grippe très sévère qui prend plus de temps que d'habitude pour guérir car il insiste pour continuer à jeûner , pendant le mois sacré musulman du ramadan, a déclaré l'un de ses médecins parlant sous couvert d'anonymat. Il n'a pas besoin d'être hospitalisé , a ajouté le médecin, qualifiant de rumeurs les informations officielles israéliennes en ce sens.

La Jordanie, en sa qualité de protectrice de l'esplanade des Mosquées de Jérusalem, dirige actuellement des travaux de renforcement des murs de la mosquée Al-Aqsa, troisième lieu saint de l'islam, sur fond de polémique avec Israël.

Selon les promoteurs de ce projet, il s'agit de la première entreprise majeure de restauration de ce lieu de culte depuis quatre siècles.

Le chef de ce projet, Raef Najm, a indiqué à l'AFP que ces travaux, qui ont commencé dans la semaine du 19 octobre, procédaient d'un programme à long terme financé en partie par l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco).

Il a jugé infondées les craintes d'un effondrement de l'esplanade dans cette zone exprimées récemment par les autorités israéliennes.

Osnat Guez, porte-parole du service des Antiquités israélien a confirmé que ces travaux lancés par la Jordanie avaient commencé, en coordination avec la police israélienne , qui contrôle l'esplanade.

La crise politique en Polynésie française a pris une dimension quasi mystique lundi avec la décision de l'ex-président Oscar Temaru d'entamer au sein même des locaux de la présidence - qu'il entend ne pas quitter - un jeûne spirituel.

Ce jeûne s'accompagnera de prières, une forme de lutte non violente qui a été une arme forte utilisée par Gandhi a expliqué Antony Géros, le président de l'Assemblée de la Polynésie.

Celui-ci avait convoqué lundi les représentants de l'assemblée à réélire le président du pays, puisqu'il contestait l'élection, vendredi dernier, du sénateur UMP Gaston Flosse.

Mais si la nouvelle majorité était bien là, forte de ses 29 voix (sur 57), l'ex majorité plurielle a boudé la séance et le président Géros lui-même ne s'est pas montré.

La mairie de Rome a publié un calendrier pour 2005 qui a la particularité d'être destiné à tous les croyants, signalant les fêtes des communautés bouddhistes, musulmanes, juives, hindoues, chinoises, sikh, zen et bahaïs au même titre que celles des catholiques et des chrétiens.

La coïncidence la plus spectaculaire aura lieu le 1er mai 2005, la fête du travail tombant le jour de Pâques qui, l'année prochaine, sera d'ailleurs célébrée en même temps par près de deux milliards de chrétiens, catholiques, protestants et aussi orthodoxes.

Le 9 février le mercredi des cendres pour les catholiques qui commencent la période du Carême sera également la fête de la nouvelle année chinoise, celle du coq.

En 2005 la période du jeune islamique du Ramadan s'ouvrira le 5 octobre, coïncidant, à un jour près, avec la nouvelle année juive.

Le président sortant Zine El Abidine Ben Ali a été réélu à une très large majorité (94,48%) pour un quatrième mandat de cinq ans à la présidentielle de dimanche, les trois candidats de l'opposition totalement marginalisés se voyant créditer de moins de 6%.

Le principal candidat de l'opposition, Mohamed Ali Hallouani, du parti Ettajdid (ex-parti communiste), qui se présentait comme le rival le plus sérieux de Ben Ali, obtient seulement 0,95% des voix sous l'étiquette de l' Initiative démocratique qui regroupe des personnalités indépendantes.

Chuck Laszewski et Rick Linsk, deux reporters de Saint Paul Pioneer Press, , un quotidien de Saint-Paul, dans le Minnesota, ont été suspendus pendant trois jours pour avoir assisté au concert anti-Bush Vote for change (Votez pour le changement) du 5 octobre 2004.

Nous nous étonnons d'une sanction aussi lourde pour les journalistes, qui ont assisté au concert sur leur temps libre. Ils vont perdre trois jours de salaire , a déclaré Reporters sans frontières.

Dans une note adressée au personnel le 27 septembre, la rédactrice en chef, Vicky Gowler, avait précisé que l'éthique du journal interdisait à certains de ses employés de mener des activités qui pourraient interférer avec leur profession. Cette note mentionnait notamment une interdiction d'assister aux concerts organisés au profit d'un parti politique .