
Quelque 300 personnes ont participé, lundi 9 juin 2025, à une marche interreligieuse à Villeurbanne, en solidarité avec la mosquée Errahma, victime d’une intrusion au cours de laquelle un exemplaire du Coran a été brûlé. © Mairie de Villeurbanne
Près de 300 personnes de diverses confessions ont participé, lundi 9 juin, à une marche interreligieuse à Villeurbanne (Rhône), en solidarité avec la mosquée Errahma qui a été la cible, quelques jours plus tôt, d’un acte islamophobe particulièrement grave. Un exemplaire du Coran avait alors été détruit par un individu qui a depuis été interpellé. Ce dernier, qui a reconnu les faits, sera jugé le 30 juillet pour dégradation commise en raison de la religion, a assuré le parquet.
A l’initiative des représentants des cultes catholiques, juifs et musulmans villeurbannais, cette marche, au cours de laquelle les manifestants ont réaffirmé « leur attachement aux valeurs de la République, Liberté, Egalité, Fraternité », était l’occasion d’un appel au « sursaut républicain » contre le racisme sous toutes ses formes, selon la municipalité. Les marcheurs, qui ont fait valoir un message de paix, d'unité et de respect mutuel, se sont donné rendez-vous devant l’église Sainte-Madeleine, avant de passer devant la synagogue Keren Or puis devant la mosquée Errahma. Le parcours a pris fin sur le parvis de l’hôtel de ville où était présent le maire (PS) Cédric Van Styvendael.
« Nous avons besoin de dire que ça suffit, stop à la haine, stop à la violence », a indiqué Daniela Touati, rabbine de la synagogue libérale, sur le parvis. Pour Olivier de Gersigny, curé de la paroisse Sainte-Madeleine, « nous voulons rendre visible ce qui est positif, nous voulons faire vivre l'entente interreligieuse. Cela était nécessaire après les moments douloureux vécus par la communauté musulmane ».
A l’initiative des représentants des cultes catholiques, juifs et musulmans villeurbannais, cette marche, au cours de laquelle les manifestants ont réaffirmé « leur attachement aux valeurs de la République, Liberté, Egalité, Fraternité », était l’occasion d’un appel au « sursaut républicain » contre le racisme sous toutes ses formes, selon la municipalité. Les marcheurs, qui ont fait valoir un message de paix, d'unité et de respect mutuel, se sont donné rendez-vous devant l’église Sainte-Madeleine, avant de passer devant la synagogue Keren Or puis devant la mosquée Errahma. Le parcours a pris fin sur le parvis de l’hôtel de ville où était présent le maire (PS) Cédric Van Styvendael.
« Nous avons besoin de dire que ça suffit, stop à la haine, stop à la violence », a indiqué Daniela Touati, rabbine de la synagogue libérale, sur le parvis. Pour Olivier de Gersigny, curé de la paroisse Sainte-Madeleine, « nous voulons rendre visible ce qui est positif, nous voulons faire vivre l'entente interreligieuse. Cela était nécessaire après les moments douloureux vécus par la communauté musulmane ».