
Un drame terrible a secoué la commune de Puget-sur-Argens, dans le Var, dans la soirée du samedi 31 mai. Un cinquantenaire a ouvert le feu sur deux voisins. L'un d'eux est mort, l'autre a été blessé à la main.
Avant et après son passage à l'acte, l'homme, qui pratique le tir sportif, avait publié des vidéos à caractère raciste sur les réseaux sociaux. La personne décédée est un trentenaire d'origine tunisienne, tandis que le blessé est un jeune homme de nationalité turque. La piste d'un crime haineux à caractère raciste ou antireligieux est donc prise au sérieux. Plusieurs armes ont été retrouvés dans son véhicule.
Une enquête a été ouverte pour « meurtre commis en raison de l’appartenance ou de la non-appartenance, vraie ou supposée de la victime à une ethnie, une nation, une prétendue race ou religion déterminée commis en concomitance avec un autre crime et de tentative de meurtre commis en raison de l’appartenance ou de la non-appartenance, vraie ou supposée de la victime à une ethnie, une nation, une prétendue race ou religion déterminée commis en concomitance » selon Pierre Couttenier, procureur de la République à Draguignan. Des qualifications qui sont susceptibles d’évoluer en fonction de la progression de l'enquête.
Pour le président de SOS Racisme, Dominique Sopo, « le double crime qui a frappé deux hommes à Puget-sur-Argens n'est pas un coup de tonnerre dans un ciel bleu. Il est le résultat d'un travail minutieux mené par le camp du racisme et visant à rendre à nouveau légitime l'expression du racisme en mots et en actes. Face à cette sinistre évolution, il est urgent que les responsables politiques et les médias cessent d'ignorer la parole antiraciste, quand ils ne travaillent pas à la marginaliser ».
Mise à jour : Les réactions politiques se font encore très timides sur cette affaire, particulièrement dans le Var qui compte une forte présence d'élus du Rassemblement national (RN). Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a réagi lundi 2 juin sur cette affaire. « L’enquête dira si le caractère raciste de ces actes est établi mais des vidéos publiées par l’auteur ne laissent aucun doute sur ce point ». « Je me suis entretenu à l’instant avec l’ambassadeur de Tunisie en France pour dire ma compassion aux proches de la victime et ma solidarité à la communauté tunisienne de France pour ce crime insupportable », a-t-il indiqué. « Le racisme doit être sévèrement puni. Quand il conduit à cette sauvagerie, la réponse pénale doit être implacable. »
Le Parquet national antiterroriste (Pnat) a fait savoir qu'elle se saisit de l’enquête, désormais confiée à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et à la sous-direction antiterroriste de la DNPJ, pour « assassinat en relation avec une entreprise terroriste, commis en raison de la race, de l’ethnie, la nation ou la religion », « tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste, commis en raison de la race, de l’ethnie, la nation ou la religion » et « association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation d’un ou plusieurs crimes d’atteinte aux personnes ».
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Avant et après son passage à l'acte, l'homme, qui pratique le tir sportif, avait publié des vidéos à caractère raciste sur les réseaux sociaux. La personne décédée est un trentenaire d'origine tunisienne, tandis que le blessé est un jeune homme de nationalité turque. La piste d'un crime haineux à caractère raciste ou antireligieux est donc prise au sérieux. Plusieurs armes ont été retrouvés dans son véhicule.
Une enquête a été ouverte pour « meurtre commis en raison de l’appartenance ou de la non-appartenance, vraie ou supposée de la victime à une ethnie, une nation, une prétendue race ou religion déterminée commis en concomitance avec un autre crime et de tentative de meurtre commis en raison de l’appartenance ou de la non-appartenance, vraie ou supposée de la victime à une ethnie, une nation, une prétendue race ou religion déterminée commis en concomitance » selon Pierre Couttenier, procureur de la République à Draguignan. Des qualifications qui sont susceptibles d’évoluer en fonction de la progression de l'enquête.
Pour le président de SOS Racisme, Dominique Sopo, « le double crime qui a frappé deux hommes à Puget-sur-Argens n'est pas un coup de tonnerre dans un ciel bleu. Il est le résultat d'un travail minutieux mené par le camp du racisme et visant à rendre à nouveau légitime l'expression du racisme en mots et en actes. Face à cette sinistre évolution, il est urgent que les responsables politiques et les médias cessent d'ignorer la parole antiraciste, quand ils ne travaillent pas à la marginaliser ».
Mise à jour : Les réactions politiques se font encore très timides sur cette affaire, particulièrement dans le Var qui compte une forte présence d'élus du Rassemblement national (RN). Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a réagi lundi 2 juin sur cette affaire. « L’enquête dira si le caractère raciste de ces actes est établi mais des vidéos publiées par l’auteur ne laissent aucun doute sur ce point ». « Je me suis entretenu à l’instant avec l’ambassadeur de Tunisie en France pour dire ma compassion aux proches de la victime et ma solidarité à la communauté tunisienne de France pour ce crime insupportable », a-t-il indiqué. « Le racisme doit être sévèrement puni. Quand il conduit à cette sauvagerie, la réponse pénale doit être implacable. »
Le Parquet national antiterroriste (Pnat) a fait savoir qu'elle se saisit de l’enquête, désormais confiée à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et à la sous-direction antiterroriste de la DNPJ, pour « assassinat en relation avec une entreprise terroriste, commis en raison de la race, de l’ethnie, la nation ou la religion », « tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste, commis en raison de la race, de l’ethnie, la nation ou la religion » et « association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation d’un ou plusieurs crimes d’atteinte aux personnes ».
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